Le Royaume de Stahl

 “Nous forgeons l’acier et brûlons le charbon, nous sommes les concepteurs et ingénieurs de l’Ivernmarsh. Nous sommes les Remparts, le Bouclier et la Lance, nul autre n’est en mesure d’égaler la grandeur de nos oeuvres et machines. Travaillons! Que notre sueur et notre sang coulent pour ainsi forger l’avenir de Stahl!”

— Erlich Bröhm, Maître-Forgeron de la Grande Forge

— Introduction au Royaume de Stahl —

À la frontière Ouest d’Élode, des cités dominent le paysage par leurs gigantesques tours. C’est le lieu où les Seigneurs Orcs et Malandrins de Stahl font régner l’ordre et la discipline parmi leur peuple. Bastion de l’ingénierie et de la rigueur militaire, ce royaume est le pivot défensif de tout l’ouest du continent depuis des centaines d’années, repoussant les Orcs sauvages des Marais de Noc’Tol et Engeances de toutes sortes. Il s’agit d’un peuple très hétérogène, où Humains, Douaris et Orcs libres cohabitent sous la guidance de l’Überst, grand roi descendant des Élus.

Qu’est-ce qu’il est?

  • Un royaume très militarisé, possédant des politiques internes strictes, gouverné par les Orcs et les Malandrins des Cordillères.
  • Une nation très cartésienne qui se voit être le centre de l’ingénierie et de développement militaire, où ateliers et laboratoires de toutes sortes prédominent.
  • Un peuple méritocratique préférant une approche concrète sans grande complexité dans ses assemblées et ses rapports diplomatiques et commerciaux, favorisant honneur et confiance à la signature de paperasses et parchemins encombrants.

Qu’est-ce qu’il n’est pas?

  • Un royaume gouverné par des Orcs diaboliques, dictaturaux, violents, stupides et sans morale. Un royaume où la loi du plus fort domine.
  • Les orcs de l’univers du  »Seigneurs des anneaux »  s’éloignent de la dynamique recherchée à Brumelance.

— Histoire —

Le Berceau

Les Orcs de Stahl proviennent de la même lignée que les Orcs sauvages des marais, nommés Donungies. Toutefois, contrairement à ces derniers, leur développement social a débuté plusieurs siècles auparavant, lorsqu’ils firent la découverte d’une arche échouée qu’ils nommèrent le Berceau. Vénérant cette arche à titre de sanctuaire sacré, la culture de ces Orcs changea progressivement au fil des années grâce aux connaissances que ce lieu leur apportait. Le décryptage d’écrits et de reliques trouvés à l’intérieur de celle-ci leur a permis, entre autres, de développer plusieurs sciences: la métallurgie, les techniques de minage, l’architecture, la production d’énergie et l’ingénierie. Ce sont ces découvertes qui ont fait de Stahl le royaume qu’il est aujourd’hui.

L’origine des Malandrins

Les Malandrins sont les descendants des familles de Kotsbar ayant quitté les Montagnes d’Argent suite à la chute de la maison de Thorvald. Ceux-ci se retrouvent en majeure partie au royaume de Stahl. L’origine de leur nom provient du fait que pendant plusieurs siècles suivant leur exode, les familles de Kotsbar déchues errèrent et vagabondèrent sur le continent comme des bandits de grand chemin. Ce peuple décida de préserver ce « surnom » après la signature du Traité de Pierre en -787. Ils voulaient ainsi conserver leur héritage laissé par les Kotsbars et la crainte qu’ils ont su installer dans le cœur des habitants du continent pendant près de 500 ans.

La Guerre des 3 Piliers et Le Traité de Pierre

Ce fut plus de 450 ans après leur exode des Monts Argents que les Douaris Malandrins eurent finalement l’opportunité de regagner leur grandeur passée. Ayant perdu beaucoup de leur patrimoine en quittant leur Royaume Souterrain, ils étaient éparpillés en différentes factions sur le continent. Les 4 grandes familles en exil s’unirent pour la première fois sous les bannières de la Maison de Thorvald en -791. Le patriarche de cette famille se fit remettre le titre du Malandre, le chef de guerre qui mènerait ce peuple en exil vers leur vengeance. Suite à cette union, les malandrins se rassemblèrent sous la bannière du malandre et, après des négociations avec Stahl, prirent position dans le conflit opposant le jeune royaume de Stahl au Peuple de Varn et aux Kotsbars des Montagnes d’Argent. Personne n’aurait cru que les malandrins pourraient s’unir ainsi, et encore moins se mobiliser pour venir en aide à une autre nation. Cet acte déséquilibra complètement l’équilibre des forces dans le conflit. En s’alliant aux Orcs de Stahl durant la Guerre des 3 piliers, les 4 maisons de Malandrins s’assurèrent les faveurs des seigneurs du royaume de Stahl lorsque leur alliance remporta la guerre après plus de 3 ans de conflit. Ainsi, en -787, Le Traité de Pierre fut alors rédigé et signé par les Malandrins et les Seigneurs Orcs à l’intérieur de la capitale du royaume de Stahl. Avec ce traité, en échange de leur allégeance et leur loyauté le Überst céda aux malandrins la chaîne de montagnes bordant la frontière ouest de son royaume qu’ils nommèrent la Cordillère du Malandre. Les douaris nouvellement sujets du royaume d’acier participèrent ensuite à la reconstruction de leur nouvelle nation à la sueur de leurs fronts et en partageant leurs connaissances aux Orcs. Ils s’établirent dans leurs nouvelles terres, ayant enfin un endroit qu’ils pourraient appeler le leur. Ils mirent à profit tous leur savoir-faire et leur art dans la construction des Remparts de Bürghölm et de Flammensbürg comme s’il s’agissait d’une renaissance de leur passé glorieux.

L’exil des seigneurs mévosiens de l’Ouest

Durant le cataclysme qui frappa Mévose, quelques seigneurs Mévosiens prirent la décision de fuir les ruines fumantes de l’empire déchu avec leurs familles et leurs vassaux en demandant au roi de Stahl de les prendre sous sa protection. Le flot de réfugiés ne cessait de s’accumuler aux frontières du royaume tandis que le Überst Klaus Hildebrand méditait sur la procédure à prendre. Le Überst finit par accepter tout en gardant une réserve. Quelques générations à peine auparavant, les aïeuls de ces réfugiés livraient la guerre sans merci au royaume d’acier et pour cette raison, ces humains allaient devoir en payer le prix. Aucun humain ne finirait par régner sur des terres  ancestrales de Stahl, mais si ces derniers pouvaient prouver leur loyauté et leur valeur en capturant des terres au nom du Überst, ce dernier leur accorderait le privilège de les diriger en son nom. Il leur demanda également de renoncer Brador, dieu qui les avait visiblement abandonnés et d’embrasser les dogmes de Vineren. Les nobles et la classe militaire de ces réfugiés embrassèrent cette cause en servant dans l’armée royale et au fil des générations allèrent même tenter des expéditions dans les marais du Noc’Tol et dans la cordillère pour gagner ces terres. Les autres réfugiés, artisans et serfs, se placèrent pour la plupart sous la protection de seigneurs orcs et malandrins qui semblaient favorables à leur cause.

L’arrivée de ces seigneurs, bien que relativement récente a changé plusieurs aspects de la vie Stahlienne. Plusieurs réformes dans le domaine militaire ainsi qu’en administration furent implantées grâce à leurs savoirs. Bien qu’ils ne soient pas nombreux dans le royaume d’acier, ces derniers s’habillent avec un style différent des autres habitants de Stahl et plus en accord avec leurs racines mévosiennes. 

— Vêtements et Apparats —

Les habitants du Royaume de Stahl portent souvent de longues tuniques et des toges plutôt sobres, sans trop d’accessoires. Les ornements faits d’alliages divers sont également symboles de richesse et de pouvoir dans cette société, la pureté des métaux employés reflétant la richesse de l’individu. Les seigneurs et les puissants du royaume portent souvent des armures d’apparat. Pendant les assemblées, les tribunaux et autres événements publics, il n’est pas rare de voir de nombreux dignitaires porter armures et artefacts métalliques. Le mercenaire moyen et les traqueurs de Noc’Tol porteront très souvent des tenues plus modestes permettant une mobilité accrue. De plus, ils y ajouteront de multiples trophées de chasse, des ossements et des fourrures afin d’effrayer leurs adversaires. 

— Moeurs et coutumes —

Le peuple de Stahl est majoritairement composé d’Orcs sédentaires. La plupart vivent à l’intérieur des Grands Remparts, habitent les différents niveaux des cités selon leur rang social, ou bien exploitent les terres les entourant. Travaillants de nature, les Orcs de Stahl ont un goût pour le labeur bien accompli, ce qui transparaît dans leurs créations architecturales, leurs produits de forge et leur rigueur militaire. En général, ils perçoivent les choses de façon très cartésienne, et n’aiment pas les discours trop compliqués ni la paperasse inutile. Il s’agit d’un peuple honorable qui porte une grande importance au respect.

En ce qui concerne leur éducation, l’apprentissage académique débute très jeune pour ceux qui sont jugés comme ayant un potentiel adéquat pour les vocations liées à l’ingénierie, l’architecture et la diplomatie. Il est important de noter que les Orcs ne possédant pas de compétences et talents requis pour de tels apprentissages reçoivent tout de même un enseignement général. Le peuple du Royaume de Stahl n’est pas constitué d’ignares ou bien d’êtres dénués de connaissance.

Depuis la signature du Traité de Pierre, le Royaume de Stahl est également la demeure de la majorité des familles Douaris Malandrins du continent. Au fil des siècles, les mœurs du royaume ont été teintées par celles des Malandrins. L’impact majeur a été la transmission du Stoïcisme de Werden aux fondateurs du royaume et le raffinement des techniques de minage et de forge qu’ont développés leurs ingénieurs. À ce jour, par leur loyauté et leur rigueur au travail, les Malandrins se sont fait octroyer différents titres et postes convoités:  superviseur à l’intérieur des mines, maîtres forgerons, contremaître d’atelier et même officiers militaires.

Bien qu’en minorité, on retrouve également quelques visages humains dans cette société. En général, ce sont des ouvriers dans les mines, des agriculteurs, des soldats ou des mercenaires. Ils composent une partie de la classe ouvrière avec des Orcs d’origine plus modeste. Ces familles sont la conséquence de plusieurs décennies d’incertitude envers leur avenir. Les immigrants humains ont donc pu compter sur l’accueil des seigneurs de Stahl. Souvent installés parmi les étages inférieurs des Remparts, il n’en demeure pas moins plus aisé pour eux de vivre selon leur propre tradition, en tout respect des traditions supportées par les autorités en place.

Fêtes, traditions et arts

Les habitants du royaume de Stahl ont une mentalité dure, rigide et sans merci lorsqu’il s’agit des arts martiaux et de la guerre. Ainsi, la majorité de leur vie est dédiée au développement martial. Chaque Orc et Malandrin, lorsqu’il atteint l’adolescence, est obligé par la coutume d’apprendre l’art de la guerre. Le passage à l’âge adulte ne se fait qu’après avoir accompli l’épreuve de l’Acier. Ainsi, rares sont ceux qui délaissent entièrement cet art au courant de leur vie. Étant fier de leur discipline militaire et de leurs aptitudes au combat, l’abandon de cette route est très souvent perçu comme un signe de faiblesse aux yeux de tous. Il reste toutefois important de comprendre que malgré leur penchant pour les combats et les arts martiaux, les Orcs de Stahl ne sont en aucun cas des êtres assoiffés de sang tuant pour le plaisir. Ils sont plutôt des adversaires plus que valeureux en combat, et le perfectionnement martial est simplement un art qu’ils valorisent énormément.

En concordance avec cette mentalité, la fête la plus prestigieuse et importante de Stahl est Des fünf Ritters Omnium, un grand tournoi d’armes ayant lieu à l’intérieur de la capitale de Stahl, Zweihast. De partout d’Élode, guerriers et pugilats de toutes origines se rencontrent pour cet événement important afin d’y décider qui sont les meilleurs combattants du pays. Un grand soin est amené par les autorités du Royaume pour que l’événement regroupe plusieurs styles de combats et compétitions; joutes, course à cheval, tir à l’arc, concours de chasse et duel d’escrime ne sont que quelques-unes des disciplines proposées durant les semaines où a lieu cette compétition.

— Vision de la Brume —

Vinerins d’Akkar à venir…

Pour les Werdenites, la Brume est plutôt considérée comme un élément permanent et inévitable et comme une représentation tangible de ce qu’Eagla incarne. Inéluctablement, la lutte contre la Brume fait partie du quotidien de tous. Il s’agit d’une réalité que les Stoïques acceptent généralement sans (rancune) car comme la peur elle-même, la Brume existera à jamais. Qui plus est, elle permet au Stoïque d’apprendre à mieux connaître ses peurs et à mieux les incarner. Ainsi, pour de nombreux Werdenites de Stahl, la Brume leur permet de se développer et se prouver contre la Peur afin d’être dignes du Raçan.

Politique interne —

En termes d’organisation politique, le royaume est dirigé par le Grand Roi, le Überst, patriarche de la plus influente des familles descendantes des Orcs ayant découvert et décelés les mystères du Berceau. Ce dernier règne avec une poigne de fer sur le royaume et est respecté de tous ses sujets. Sous lui se trouvent les 5 Hochberater, Hauts-Conseillers appartenant soit aux lignées héritières d’Orcs ayant découvert le Berceau ou à des familles Douaris ayant mené et établies les Malandrins dans la Cordillère du Malandre. Ceux-ci conseillent le Überst et s’occupent de la gestion des Grands Remparts et des territoires les entourant. Les Grands Remparts sont au nombre de six et possèdent chacun une grande forteresse faisant office de ville. Les gigantesques tours qui transpercent le ciel froid de ces villes possèdent des fondations souterraines profondes où réside la majorité des habitants du royaume qui y sont répartis selon leur rang social. De cette manière, les plus défavorisés habitent au pied de ces tours sous la terre tandis que les familles les plus puissantes se retrouvent au sommet.

Trois des familles orcs les plus puissantes occupent ces positions. Les Weiss, reconnaissables par leur peau plus pâle, souvent blanche ou grise, gouvernent Zweihast ainsi que le grand atelier. Les Richter gouvernent Fanst et opèrent le meilleur réseau d’informateurs du royaume tandis que les Wulfgarts tiennent le rempart de Hällbert ainsi que la frontière avec les Marais du Noc’tol. En tant que hauts seigneurs que Stahl, ils prêtent allégeance à la famille royale, les Hildebrand. 

Bien que les Hochberater répondent à la volonté de leur Roi absolu, des conflits internes éclatent fréquemment entre ces différents Haut-Seigneurs du Royaume. Que ce soit pour démontrer la supériorité de leurs garnisons, pour essuyer une insulte portée à son peuple ou bien pour la prise de territoire, les dirigeants des Remparts n’hésitent pas à entrer en guerre ouverte l’un avec l’autre. Selon les traditions du royaume, le Überst reste généralement neutre dans ce type de conflits. Il est important pour les Seigneurs de Stahl de régler leurs différends entre eux, afin qu’aucune rancune ne persiste dans leur cœur à son dénouement.

Au fil des siècles, les 4 grandes maisons de Malandrins ayant signé le Traité de Pierre ont été placées à la direction et à la gestion de différentes organisations importantes de ce royaume, sous les ordres directs du Überst et de ses Hochberater. La première maison, les Bräven, fut attitrée à la gestion des Chauffrières de Burghölm et à l’exploitation de charbon de la ville. La seconde maison, les Grisshorn, s’est fait attribuer la gestion des Puits gris de Flammensburg et l’extraction du Fer. La maison de Bromhild eut la responsabilité de participer au développement d’armes et d’alliages à l’intérieur des ateliers et forges de la ville de Zweihast. Finalement, la 4e et dernière maison, la maison de Thorvald, obtint le commandement des Gardiens du Sceptre s’assurant ainsi de la garde personnelle de la lignée royale de Stahl.

Les grandes familles de Stahl

Les Hildebrand (orc Vinerins)
La lignée royale du pays de l’acier et les protecteurs de la capitale, Bürgwall. Ils sont les descendants de la famille ayant pu originellement extraire et déchiffrer les secrets du dôme d’Himmelfar ainsi que de transmettre la civilisation aux autres clans ancestraux.

Les Weiss  (orcs Vinerins)
Les dirigeants du Grand Atelier et du rempart de Zweihast. Industrieux et entrepreneurs, ils sont continuellement à la recherche de nouveaux secrets technologiques et mystiques afin de créer des machines de plus en plus sophistiquées. 

Les Richter (orcs Vinerins)
Ils sont les maîtres du savoir dans le royaume d’acier. Ils règnent également sur Fanst et entretiennent les principaux liens diplomatiques entre Stahl et Drasilhem. Ayant des membres présents dans chaque Rempart, ils sont les mieux renseignés sur tout ce qui peut se passer dans les terres du Überst.

Les Wülfgart (orcs Vinerins)
Autant intrépides que résilient, ils protègent la frontière sud du royaume et règnent sur le rempart de Hällbert. De par leur terre sauvage et leur frontière hostile, ils sont réputés d’être des pisteurs légendaires en plus d’être durs à surprendre et résilient, traits qui ont été forgés à leurs coutumes par les maintes expéditions militaires menées dans les marais du Noc’Tol.

Les Thorvald (Douaris Werdenites)
Descendants de l’ancienne lignée de rois des montagnes d’argent, cette famille a su rallier les malandrins en une nation à la fin de leur exil. Bien qu’ils siègent dorénavant à Bürgwall et dirigent les gardiens du sceptre depuis le traité de pierre, ils ont gardé leurs traditions nomades du temps de l’exil en dirigeants leurs brigades plus librement que les Hochberater. La proximité qu’ils entretiennent avec le Überst et leur participation active à la politique du royaume leur octroient beaucoup d’influence. Grâce à leur expertise martiale, les Thorvald enseignent les armes à de nombreuses familles Malandrines, ce qui leur octroie un droit de levée de troupes chez leurs vassaux. 

Les Grisshorn (Douaris Werdenites)
Gardiens du rempart de Flammensbürg, cette famille est la détentrice des secrets occultes ramenés des Montagnes d’Argent qui ont survécu aux longues années de l’exil des malandrins. Ils tentent de creuser les secrets de la foi et du mysticisme autant que le puits de mine sur laquelle leur ville repose.

Les Braven (Douaris Werdenites)
Famille défendant le rempart de Bürghölm et connue pour leur comportement obstiné, mais franc. Ayant le sens de la justice dans leurs valeurs les plus profondes, ce sont souvent eux qui punissent les plus grands criminels du royaume comme témoignent leurs mines du Brutkasten, un des endroits les plus redoutés du pays. De plus, les rares contacts entretenus avec les Tierish passent par eux, que ce soit par la diplomatie ou les armes.

Les Bromhild (Douaris Werdenites)
Bien qu’ils ne soient pas de lignée noble, la force de cette famille réside dans leurs nombres. Présents dans tous les remparts, ils se spécialisent dans la forge et l’artisanat en plus d’avoir la réputation d’être très acharnés et déterminés à effectuer leurs mandats sans se barder des détails. Donnant rarement de secondes chances, il est connu qu’on ne floue pas un Bromhild sans y perdre la main.

Armée et secteur militaire

Beaucoup considèrent la force militaire du royaume de Stahl comme étant la plus grande du monde connu. De l’infanterie à la cavalerie jusqu’aux armes de siège, il est difficile de rivaliser avec la qualité et la durabilité de ses soldats. Cependant, ses conditions géographiques et géopolitiques internes particulières l’obligent à combattre sur plusieurs fronts à la fois; Engeances des Brumes dans les Cordillères du Malandre, révoltes Donüngies dans les Marais, brigands sur ses routes commerciales et conflits internes entre les Hauts-Seigneurs. De ce fait, en temps de conflit avec les autres nations, il est rare que le royaume dispose de la totalité de ses armées pour y participer directement.

Les guildes mercenaires
Le royaume de Stahl est également le lieu de communion de nombreuses brigades de mercenaires et de chasseurs de primes qui profitent de l’esclavagisme des Donüngies et des tensions entre les seigneurs pour y faire commerce. Bien que leurs stratégies diplomatiques et leur façon d’opérer en campagne peuvent être discutables, la plupart des guildes de mercenaires toujours présentes à ce jour sont réputées pour être loyales envers leurs employeurs. Il arrive souvent que des candidats n’ayant pas réussi à rejoindre un régiment royal ou de son Hochberater se résignent à rejoindre une de ces brigades. Pour cette raison, les brigades de mercenaires sont souvent considérées comme des soldats de seconde qualité, n’ayant souvent pas les moyens d’avoir un aussi bon équipement que les soldats réguliers du Royaume d’acier.

Les régiments des Hochberater
Chaque Hochberater a la responsabilité de défendre son territoire ainsi que d’entretenir son réseau d’infrastructures, et pour cette raison les troupes professionnelles de ces seigneurs occupent les forts et avant-postes aux frontières et s’occupent également de réparer les routes et autres infrastructures passant sur leur territoire. En temps de besoin, les Hochberater peuvent également faire appel aux citoyens de leurs terres pour former des milices temporaires qui aideront à la défense du royaume. 

Les troupes royales
En plus des régiments affectés à sa province, le Überst a également sous ses ordres un certain nombre de régiments royaux dont les soldats sont recrutés dans les provinces de ses Hochberater. Ces troupes assurent non seulement une meilleure protection du royaume, mais aident aussi à garder un œil sur les vassaux du Überst…

Le Schildevest
Le Schildevest est le commandant de la légion des sentinelles de l’Ivernmarsh, les gardiens de la frontière commune entre Stahl et Mévose. Cette unité militaire a la responsibilité d’éliminer les menaces sortant des brumes de l’empire déchu et de ce fait protéger les principaux remparts du Royaume. Ils organisent ou chapeautent même parfois des expéditions au-delà des limites des terres du Überst.

Le Maréchal des Six Remparts
Le maréchal des Six Remparts est le commandant suprême des armées de Stahl. Élu par l’ensemble des Hochberaters et autres hauts commandants du royaume, cet officier est habituellement un vétéran d’âge vénérable, ayant vu des multitudes de batailles et participé à maintes campagnes. Bien qu’il ne dirige pas directement les bataillons, c’est lui qui établira les stratégies et assignera les Hochberater à leurs fronts de déploiement en tant de guerres. 

Le commandant des gardiens du Sceptre
Le détenteur de ce titre est responsable des soldats gardant la vie du Überst. Ce titre existe depuis le traité de pierre et as toujours été la charge des Thorvald, qui dirigent également plusieurs brigades qui servent aussi de lieux de formation pour nobles et futurs gardes royaux.  Les Gardiens du Sceptre n’assurent pas seulement la défense du palais royal, ils sont souvent déployés de façon expéditive pour éliminer les ennemis du royaume ou pour exécuter un ordre direct du roi. 

La légion Verloren
Les origines de ce détachement remontent à l’ancien conflit qui exista entre Drasilhem et Stahl. Le Überst de l’époque ordonna la création d’un régiment qui comporterait les soldats les plus disciplinés, le plus talentueux et les plus imposants de tout le royaume. Le régiment serait constitué de la fine fleur des armées stahliennes et pourrait être utilisé comme troupes de choc pour démoraliser l’ennemi. Traditionnellement constitué d’Orcs, ce détachement est souvent utilisé comme fer de lance lors d’assauts sur les lignes ennemies. Si ce n’était pas de la grande expertise mystique des vigiles du Mystral, la légion serait probablement en mesure de rivaliser avec eux.  

 

— Politique externe —

Les Orcs de Stahl ont d’excellents liens commerciaux avec les familles du Vigmark, mais leurs relations diplomatiques avec ces derniers sont très limitées compte tenu des échecs politiques passés qui se sont produits entre les deux nations. Le Royaume de Stahl et le Royaume de Drasilhelm sont très près dans divers échanges. Au niveau diplomatique, il faut toutefois noter que les émissaires de Stahl éprouvent beaucoup de difficulté à comprendre les autorités de Drasilhem et vice-versa. De ce fait, les deux nations sont très souvent limitées dans les échanges diplomatiques.

— Commerce et Artisanat —

Relations commerciales

Le royaume de Stahl entretient d’excellentes relations commerciales avec le Vigmark, via la Baie de Tigal ainsi qu’avec le Royaume de Drasilhelm via L’Azurante. L’été, nombre de commerçants de Stahl visitent également les foires de la Marche Exilée, où il leur est facile de troquer leurs produits d’exportation.

Spécialités locales et exportation

Le royaume de Stahl est reconnu pour rivaliser avec les Montagnes d’Argent dans sa production d’alliages divers, à l’exception du Brumacier. Ils sont également les premiers producteurs de charbon du continent par l’abondance de cette ressource dans les Cordillères. Les excédents de charbon sont fréquemment exportés vers Drasilhelm en échange de diverses gemmes et d’autres produits plus raffinés. De par l’accès aux marais de Noc’Tol, le sud de Stahl commerce très souvent des ressources exotiques telles que la Soie et certaines plantes moins communes. 

Le grand atelier de Zweihast

Il est dit que tout ce qui est forgé à Stahl porte la marque du grand atelier. Cette guilde régit presque l’entièreté de la production de l’industrie et gère également les exportations du royaume sous la protection du Überst. Cette entreprise est dirigée principalement par les Weiss qui se spécialisent dans l’ingénierie militaire et les Brömhild qui maîtrisent les secrets de la forge qu’ils ont ramenés des montagnes d’argent.   

Importation
N’ayant pas accès à beaucoup de terres cultivables, Stahl doit très souvent se tourner vers l’ouest du Vigmark pour combler ses besoins en vivres durant l’année. Il fait également affaire avec Drasilhelm pour l’importation de gemmes qui sont monnaie courante chez les classes sociales plus riches du royaume.

— Situation géographique —

Les Cordillères du Malandre 

Il s’agit de chaînes de montagnes riches en fer et en charbon totalement à l’ouest de Stahl. Ces dernières séparent l’ensemble des nations qui soutiennent l’Ordre d’Élode des Landes Désertiques et des sauvages Tierisch.  Les Remparts et mines de Burghölm et Flammensburg s’y retrouvent et on y exploite les entrailles de la terre depuis l’arrivée des Malandrins. C’est également sur cette chaîne que se trouve la ligne de l’Abschirmen, composée de plusieurs avant-postes sont également positionnés le long des chaînes de roc pour prévenir les incursions Tierisch à l’intérieur du royaume.

L’Ivernmarsh

Il s’agit de landes modestes communiquant avec le territoire de l’ancien Empire Mévosien, composées d’humbles forêts de feuillus. L’Ivernmarsh est le nom que l’on donne au territoire où se retrouvent les deux plus grands Remparts de Stahl, Zweihast et Bürgwall. Ces derniers sont les pierres d’assises de la politique et du commerce du Royaume. Ces cités-remparts forment un bouclier face aux immondices surgissant des brumes de l’Ancien Empire.  C’est à l’intérieur de Bürgwall que l’on retrouve les vestiges du Berceau, qui forment aujourd’hui la cathédrale de la foi Vinerienne du Royaume, le Dôme d’Himmelfahr. 

Le Corridor d’Elbes 

C’est une rivière qui naît de l’Azurante à la frontière du Royaume de Stahl et du marais de Noc’Tol. Celle-ci représente une position stratégique très intéressante pour les Stahliens, qui y ont installé plusieurs postes frontaliers au fil du temps. Le Rempart d’Hällbert, se situant au nord de cette rivière, bénéficie d’un apport constant d’eau, de poissons et évidemment d’esclaves provenant des Marais.

L’Azurante

Fleuve séparant le Royaume de Stahl et de Drasilhelm, ce dernier donne également naissance au Corridor d’Elbes à l’Ouest. Il s’agit d’une route commerciale couramment utilisée entre le Royaume de Drasilhelm et le Royaume de Stahl pour le transport de divers produits. Sur sa rive ouest, plus au nord, on y retrouve le Rempart de Fanst qui représente la porte d’entrée du Royaume pour les émissaires et les représentants commerciaux de Drasilhelm.

Les Grands Remparts

Les six Grands Remparts représentent les piliers du Royaume de Stahl. Chacune de ces énormes cités fortifiées se trouve à être le siège d’une des grandes familles nobles de Stahl et prospère sous le règne d’un Hochberater. Ce sont souvent des villes massives et trapues, bâties en hauteur et conçues pour résister à des sièges des plus violents. Le centre de ces villes sont généralement les plus élevées, avec des quartiers de moins en moins haut plus on s’éloigne du centre, donnant une allure de pic montagneux à ces métropoles. 

  • Flammensburg
  • Burghölm
  • Hällbert
  • Fanst
  • Zweihast
  • Burgwäll

 

Flammensburg

Entourée de glaciers et de pics enneigés s’élevant telles des lances colossales vers les cieux, Flammensbürg se dresse au flanc du pic de Koloshaufen. Bien des passants croyaient voir une imposante forteresse de la ligne de l’Abschimen plutôt qu’une ville à part entière tant elle occupe un espace modeste, surtout en comparant avec sa sœur Bürghölm. Néanmoins, c’est parce que la majorité de la ville se trouve au sein de la montagne, taillée à même la pierre des tunnels miniers où les filons se sont taris depuis des générations. La ville à sa surface y est plus trapue, les bâtiments à très grande proximité les uns des autres et servants de colonnes pour le toit-rempart. Cette architecture permet à la cité de mieux résister au climat rigoureux du nord de la cordillère ainsi que d’assurer une meilleure défense. Bien des rumeurs et légendes circulent sur ce qui se terrerait dans les noirceurs de l’Abgrunde, la mine du Tréfond située dans les abysses sous la ville. Quoiqu’il en soit, cela n’a jamais arrêté les Grisshorn d’y creuser toujours plus profondément afin d’y extraire le ferargent, pierre angulaire de la puissance de cette famille. Étant donné que la majorité de sa population ne voit que rarement la lumière du soleil par les quelques puits de lumière disséminés dans le dôme de la ville, ils se sont habitués à vivre dans la noirceur, éclairés par quelques bougies et lampes. Les tempêtes hivernales ont aussi amené les Grisshorn à relier la ville aux forts de la chaîne environnants à un réseau de tunnels afin de les approvisionner sans craindre les tempêtes hivernales des montagnes. 

Burghölm

Située au sud de Flammensburg, Bürghölm garde la frontière sud-ouest de Stahl. Réputée d’abord par son abondante production de charbon blanc, elle reflète également l’ingéniosité des Bräven de par la manière qu’ils ont su tailler la ville à même la montagne. Grâce à son climat plus tempéré que Flammensbürg, les Bräven ont su tirer parti de la géographie entourant la ville ainsi que de leur savoir-faire remontant aux jours des montagnes d’argent pour développer un réseau de fermes en terrasse tout autour de la ville et dans les avant-postes environnants . Bien que l’agriculture y est difficile, cela permet à la cité de réduire sa dépendance aux campagnes et à l’importation. En plus des mines de charbon, c’est dans les chaufferies de Bürghölm que sont produites les immenses quantités de béton dont seul Stahl semble capable de créer. Il est utilisé dans tout le royaume afin de bâtir des fortifications les plus résilientes. De par sa location, Bürghölm a également des liens plus serrés avec Fanst et la famille des Wulfgart, et contrairement à Flammensburg où les Orcs se font plus rares, plusieurs peaux vertes habitent ou défendent ce Rempart. Par exemple, c’est justement où réside le fameux régiment des Tiefbotzen, ayant la réputation de se servir d’arcs longs si puissants qu’il est dit que seuls des Orcs peuvent les utiliser. Même s’ils sont techniquement vassaux des Wulfgart, ils aident la garnison à chasser les rapaces du malandre, des oiseaux de proie aux allures de charognards capables d’emporter même un Douaris ou un Orc au vol…

Hällbert

À la frontière sud de Stahl se dresse le rempart de Hällbert, siège de la famille des Wülfgart. Cette ville est connue pour son commerce d’esclaves donügies qui reviennent des nombreuses expéditions dans les marais du Noc’tol. Parfois de ces expéditions sont également ramenés des essences de bois exotiques, des animaux sauvages capturés ou autres produits de la chasse. La proximité des marais fait en sorte que certains nobles orcs vont même organiser des traques de plusieurs mois dans les marais avec une forte garde, quoiqu’ils vont très rarement s’aventurer trop loin dans ce véritable enfer. Les côtes de l’Elbe étant riches en argile, de nombreux villages environnant la ville récoltent ce matériau pour en faire des briques, des tuiles, de la poterie et surtout pour l’envoyer à Burghölm afin qu’elle serve à produire le ciment qui sera utilisé dans tout le royaume. Le climat de la région permet aussi aux Wulfgart de produire de la soie qui sera utilisée pour faire des armures fines et légères. Hällbert a également un port développé où sont basés de nombreux pêcheurs, ramenant de grandes quantités de gibier d’eau et de poisson au rempart. D’autres navires remontent aussi l’Azurante pour commercer avec Fanst ou Drasilhem. Bien que les plaines inondables de l’Elbe ne permettent pas à de lourdes structures de pierre d’y être érigé facilement, les Wülfgart ont bâti un système de digues et de vannes permettant de retenir les crues du fleuve afin d’assécher la plaine de Hällbert ou de l’inonder complètement en cas d’attaque. Pour cette raison, les villages dans la vinicité de Hällbert sont mis sur pilotis ou bien entourés d’une digue pour survivre à d’éventuelles inondations. Si une armée avait le malheur de se dresser aux portes de Hällbert, elle se verrait bien assez tôt submergée et immobilisée par un raz de marée pour qu’ensuite des navires à fond plat émergent de la ville pour mettre fin à leur misère. 

Zweihast

Sur les côtes glacées de la baie de Tigal se trouve Zweihast, le siège de la famille des Weiss. Elle est réputée d’être le cœur battant du grand Atelier, guilde ayant une influence considérable sur toutes les industries du royaume. Rares sont les lames, armures, outils ou même lingots dans le royaume qui ne portent pas son estampe. C’est également en cette ville que sont produites les multitudes de machines de guerre ainsi qu’une grande portion des produits d’acier du royaume. La ville a également une importante ligne de commerce maritime avec Calembrin où les Weiss échangent des produits de l’acier contre des cargaisons de grain et de bétail dont le Vigmark abonde. Avec l’aide des savoirs tirés de l’arche, des secrets des Grisshorn ainsi que l’appui d’ingénierie des Brömhild, les Weiss ont pu réussir à construire d’impressionnantes embarcations runiques au profil allongé pouvant voguer sur les berges de la baie de Tigal malgré la brume épaisse qui y persiste. Ces navires, appelés Wolkenschiff, ont à leur bord les meilleurs abjurateurs du royaume afin de pouvoir manœuvrer ces barques jusqu’à l’île de Friedsun, une petite île où les échanges entre vigmars et Stahliens sont discutés. De par ses échanges privilégiés avec Calembrin, le runisme et l’abjuration sont une spécialité du rempart de Zweihast, aux côtés de l’ingénierie militaire dans les armes de siège.  Bien que ses chantiers navaux sont nettement surclassés par les ceux des Cyriands, ils sont néanmoins les plus importants de toute la baie de Tigal. 

Burgwäll

Croisement entre une titanesque forteresse et une métropole fourmillante, Bürgwäll mélange ruelles, remparts, places de marchés, plates-formes d’artillerie et ambassades. Elle est la capitale du royaume de Stahl, abritant le siège du Überst et  le dôme d’Himmelfar. De par sa colossale citadelle centrale entourée de multiples lignes de murailles concentriques et de forts secondaires, cette cité pourrait presque être méprise pour une montagne au loin par un étranger de passage. Bien que les fortifications dominent le paysage de la ville, cela ne l’empêche pas d’être un centre industriel et social pour le royaume. De nombreux commerçants et dignitaires politiques stahliens comme étrangers y travaillent. C’est dans ses places de marché que les richesses du royaume sont étalées aux yeux des passants en symbole de créativité et de savoir-faire. Plusieurs Drasiliens  se rendent également en pèlerinage au dôme d’Himmelfar en espérant se faire juger digne d’entrer et de pouvoir jouir de ses enseignements. Les Thorvalds y ont également leur siège au sein du Sceptre, la citadelle royale dont ils ont le devoir de défendre. Une section complète du palais leur fait office de caserne et de siège de pouvoir. Un quartier de la ville est également composé de malandrins, pour la plupart au service ou affilié au Thorvalds.

La Ligne de l’Abschirmen

Entre les remparts de Bürghölm et Flammensbürg se dresse un réseau de châteaux et de villages fortifiés abritant la majorité des troupes Malandrins: la chaîne de l’Abschirmen. Ce réseau de défense protège le flanc ouest de Stahl contre les vents de brume des landes désertes ainsi que des incursions Tierish.  Les forts près de Flammensbürg et de Bürghölm sont également connectés à ces Remparts par un réseau de tunnels qui servent également de cheminées d’aération de leurs gargantuesques mines. Bien que des villages du Malandre comportent aussi des puits de mine, ils sont néanmoins beaucoup plus humbles que ceux des remparts. C’est également dans les forts de la Ligne que sont basés les Traqueurs du Malandre de l’ordre de Théova, dans cette région inhospitalière où même quand les vents de brume sont faibles, les animaux sauvages y habitant n’ont aucune difficulté à prendre la vie de soldats aguerris. 

— Mysticisme —

Bien que le mysticisme ne soit pas l’art le plus pratiqué à Stahl, ses utilités sont néanmoins hautement prisées par cette société. À la naissance du royaume, les secrets du mysticisme venaient principalement du Berceau. Après le Traité des Joyaux, les échanges avec la nation de Drasilhem amenèrent une nouvelle source d’apprentissages dans ce domaine. Puis, lorsque les Malandrins furent intégrés au royaume, les Grisshorn partagèrent des secrets des Montagnes d’Argent qu’ils avaient réussi à conserver tout au long de leur exil. Il arriva également que des influences mystiques de Calembrin percent jusqu’à Stahl par l’entremise des routes commerciales, mais des tensions récentes avec le Vigmark mirent fin à ces échanges jusqu’à ce que des liens de confiances puissent se rétablir…

Le runisme et l’abjuration sont pratiqués  principalement à Zweihast et Flammensbürg. Zweihast étant le seul rempart à avoir eu des liens cordiaux avec Caelembrin, elle a bénéficié d’échanges de savoir entre hauts runistes. À cela s’ajoute l’expertise mystique des Grisshorn qui échangent par moments leur savoir avec les Weiss. Ces connaissances sont énormément utilisées dans la construction des Wolkenschiff, navires ornés de bandes runiques leur permettant de voguer sur les berges de la baie de Tigal.

La magie écarlate est principalement étudiée à Fanst et Bürgwall en raison de leur proximité avec Drasilhem. Pour ce qui est de Hällbert, leur position non loin des donungies a également fait émerger des connaissances particulières. La magie des songes quant à elle est surtout utilisée par les informateurs au sein de la famille Richter. Toutefois, un groupe de Pèlerins werdenites se servent d’une facette précise de la magie des songes dans le cadre du rite du passage afin de permettre aux suivants de la Thorva de découvrir leur Esprit-Chasseur.  

— Religion —

Par leurs racines et l’influence des autres peuples, deux religions sont en avant-plan dans cette société: le Dogmatisme de Vinerën et le Stoïscisme de Werden.

Dogmatisme de Vinerën, le Dogme d’Akkar

Pratique religieuse provenant des écrits ancestraux du Berceau, la perception de la préservation de l’essence et de la survie a une grande importance pour ce peuple. Contrairement à la vision du peuple de Drasilhelm, pour les Orcs et Malandrins du Royaume de Stahl, le Dogmatisme de Vineren témoigne de la résilience et de la volonté de vivre d’un individu ainsi que de sa vitalité. Selon ce peuple, la préservation de l’âme ne se fait pas par le transfert de son essence vitale. En effet, ils croient plutôt que c’est par les marques que l’individu laissera dans l’histoire, de même que par l’accomplissement de grands exploits qui permettront aux héros de tout genre de traverser les âges.

Or, bien que possédant des clergés et des temples propres à chacune de ces religions, il est important de savoir que ces deux courants de pensée religieux possèdent une certaine complémentarité à l’intérieur du Royaume. Il n’y a donc pas de rivalités franches entre les ordres religieux de Vineren et de Werden dans cette société.

Le stoïcisme de Werden : La Thorva, voie du chasseur

Introduits dans la société du Royaume de Stahl lors de la signature du Traité de Pierre, les Malandrins ont enseigné aux Orcs de Stahl les voies de Werden selon le courant de pensée de la Maison Thorvald. En effet, malgré leur origine, les Douaris Malandrins ont une vision bien différente du Stoïcisme de Werden en comparaison avec leurs cousins de l’Est. Pour un Malandrin ou un Orc Werdenite, il est dit qu’afin de vaincre une peur, il faut savoir incarner cette dernière. Cela permet de la comprendre, et ainsi, mieux la combattre. «Les Démons seront chassés par les Démons»; voilà une phrase fréquemment utilisée par le clergé de Werden en Stahl. Contrairement aux autres Douaris qui perçoivent le sentiment de peur comme de la faiblesse et de la lâcheté, les Malandrins perçoivent ce sentiment comme nécessaire à la progression et au dépassement de soi. Ce courant de pensée trouve son origine pendant le règne du roi déchu des Montagnes d’Argent, Thorvald 4e, qui s’acheva en -1284. Ce dernier prôna la vision du Werdenisme telle que présentée dans le texte nouvellement découvert nommé la Thorva, rédigé par le frère de Werden lui-même. Thorvald a offert aux Douaris une vision plus nuancée du culte de Werden que le texte d’Urhm, l’Uhr, qui tend à idéaliser le Pèlerin. Au lieu d’exclure la possibilité que Werden puisse être proie à la peur, la Thorva démontre de quelle façon Werden a appris à connaître ses peurs afin de les utiliser contre ses ennemis, dont Eagla lui-même. Ces philosophies furent ainsi transmises aux Orcs de Stahl lorsque les Malandrins rejoignirent leur royaume.

– L’Ordre de Théova —

Les guides religieux des suivants de la Thorva en plus de l’Uhr forment les rangs dirigeants de l’Ordre de Théova. Créée après l’établissement des Malandrins dans la cordillère du Malandre, les prêtres y sont connus par les titres soit de Pèlerin et Haut-Pèlerin, dépendant de leur position dans l’Ordre. De plus, comme la majorité des rôles stahliens d’importance, leur position dépend exclusivement de leurs mérites.

En honneur au déplacement constant de leurs nombreuses générations d’ancêtres Malandrins, les Pèlerins ont une existence principalement nomadique et considèrent qu’il est de leur devoir de continuer le pèlerinage de leurs ancêtres afin d’apporter leur sagesse aux priants de partout en Stahl et ailleurs. 

Étant un culte géré de façon décentralisée, aucun des Haut-Pèlerins n’est en position de pouvoir au-dessus des autres. De plus, comme la majorité d’entre eux sont généralement en mouvement et ainsi, difficiles à contacter, l’Ordre possède de nombreuses enclaves dont la taille dépend du lieu, où vivent ceux qui ont dévoué leurs talents divers à l’Ordre de Théova et où les fidèles peuvent venir y prier et assister à des messes. À travers ces lieux peuvent transiter des messages vers les Pèlerins et Haut-Pèlerins et ces derniers y trouvent également un endroit où héberger pendant leurs déplacements. 

– Les Traqueurs du Malandre —

N’est pas Traqueur qui veut. Étant de la branche guerrière de l’Ordre de Théova, les Traqueurs ont choisi de dédier leur vie à un pèlerinage particulier; la chasse à la Peur. Menés par des Pèlerins ayant réussi à se démarquer sur le plan martial, ils parcourent la cordillère du Malandre à la poursuite de créatures dangereuses et d’engeances afin d’aiguiser leurs capacités à faire face à la Peur. Ils tentent constamment de repousser leurs limites sans les dépasser et pour cette raison, beaucoup de gens ne font pas confiance à leur capacité de demeurer en contrôle de soi. Cela dit, les Traqueurs du Malandre sont les combattants redoutables du plus grand renom en Stahl et ils possèdent une aura faisant en sorte qu’ils passent rarement inaperçus.

“…Lorsque les portes du hall s’ouvrirent avec force, je crus d’abord qu’une bête sauvage s’avançait vers moi, une espèce d’ours si féroce que personne n’aurait voulu le percevoir à proximité sans qu’il ne soit enchaîné par crainte d’en perdre la vie. De ce Malandrin émanait une telle aura épouvantable que tous peinaient à ne pas dévier leur regard… Je n’aurais jamais cru que devant moi se tenait un Douaris d’une grande sagesse qui utilisait son aura pour séparer le grain de l’ivraie, ne permettant l’approche qu’aux plus forts arrivant à combattre leur peur… » 
–Aldabert Weiss à propos de Thorstein Grisshorn, Haut Pèlerin de Théova et Traqueur du Malandre »

– Le Passage —

Tout Werdenite digne de ce nom traverse le rite de passage. Ce rituel de magie des songes est performé par des Pèlerins et Haut-Pèlerins spécifiques ayant appris les notions de mysticisme nécessaires. L’expérience diffère pour chacun, mais en essence, chaque personne se retrouve confrontée à une peur plus grande qu’ils n’aient jamais vécu et leur capacité à traverser cette épreuve mentale détermine s’ils sont dignes de découvrir leur Esprit Chasseur. Deux fois par année, de grandes fêtes sont organisées pour le Pilgerfest (la fête du Pèlerin ou fête du Pèlerinage) dans les plus grandes villes de Stahl et ces Pèlerins s’y agglomèrent afin de célébrer le passage de Werdenites, jeunes dans leur foi, à leur maturité religieuse. Cela dit, ce rite n’est pas pratiqué exclusivement pendant ces célébrations. Plutôt, une série de trajets prédéfinis existe depuis longtemps afin que les Pèlerins capables du rite se rendent partout en Stahl et ailleurs afin de permettre aux suivants situés en régions éloignées puissent eux aussi faire face à leurs plus grandes peurs et rencontrer leur Esprit Chasseur.

Autres religions

Bien qu’ils soient peu nombreux à pratiquer d’autre religion, les hommes peuvent pratiquer le culte de leur choix, tant qu’ils respectent les lois de Stahl. Néanmoins, les temples des religions non officielles ne sont pas tolérés par les autorités royales, et pour cette raison, les suivants de ces religions sont souvent beaucoup plus vulnérables aux attaques de la brume. Malgré le fait qu’ils soient exclus des pôles de décision, leur seigneur voit tout de même en eux de bons travailleurs avant tout. Rien ne sert de les contraindre à être plus courageux qu’ils ne le sont réellement. Les hommes et les femmes du royaume de Stahl sont loin d’être les plus prompts à l’aventure. Leur vie se résume souvent à leur lien de féodalité. 

 

— Justice et Criminalité —

Le système de justice à travers le royaume sert en grande partie à s’assurer la fidélité des vassaux et des Stahlien libre. Tout dépendant de la nature du crime commis, un Stahlien libre risque sa liberté à lui et sa famille s’il contrevient aux lois en place.

Esclavagisme

L’esclavagisme est courant depuis plusieurs siècles dans le royaume. Il est même bien vu dans cette société pour les familles Orcs ou Malandrins d’en posséder plusieurs. En général, il s’agit d’Orcs Donüngies capturés pendant des excursions dans les marais ou bien des descendants de ceux-ci. Néanmoins une certaine minorité des esclaves sont humains, principalement d’anciens prisonniers de guerre et leurs progénitures.  Les esclaves de Stahl se retrouvent majoritairement dans les mines, les ateliers et les champs à titre de main-d’œuvre bon marché, car ils sont facilement remplaçables. Parfois, et particulièrement pour les humains, ils peuvent également être attitrés à la maintenance de l’équipement militaire dans les garnisons ou bien comme serviteurs personnels de familles plus puissantes. Malgré le fait qu’ils semblent être au tout bas de la société de Stahl, nombreux sont les esclaves qui ont des vies parfois bien supérieures à celles d’autres citoyens libres. Un esclave bénéficie de la protection de son maître et il se peut qu’un lien de confiance profond se crée entre ces derniers. Il arrive que dans la haute société de Stahl, un noble aille avoir passé sa vie avec un esclave qui lui est attitré depuis la naissance, pouvant avoir comme effet de créer une loyauté et une confiance entre les deux aussi forte que l’acier.

Les Affranchis
L’individu et sa descendance 

À part pour les donügies sauvages capturés à même les marais de Noc’Tol, les esclaves à Stahl peuvent tous espérer gagner un jour leur liberté s’ils se prouvent dignes à leurs maîtres. Cela peut se faire par un acte courageux ou bien simplement en ayant montré sa loyauté après maintes années de service. Il est commun de voir les enfants d’un esclave mort au combat pour son maître de se voir gagner leur liberté en reconnaissance du service de leurs parents. De cette façon, Stahl montre que tous ses sujets peuvent espérer s’élever corps et âme s’ils ont la volonté de le faire, même si certains commencent toutefois avec une longueur de retard.  

La Pénance dans la Fournaise (Brutkasten)

Ceux à Stahl qui commettent les crimes les plus graves et les esclaves rebelles se voient donner une peine considérée pire que la mort: le Brutkasten. Ceux qui y sont condamnés sont plongés dans les tréfonds de la chaufferie de Burghölm: la fournaise, soit Brutkasten en vieux Stahlien. Afin de pouvoir se faire nourrir, ces prisonniers doivent miner les veines de charbon blanc, malgré la chaleur étouffante, la noirceur et la loi du plus fort qui est la norme dans ces tunnels, mais surtout les dangers qui guettent les mortels dans la pénombre et l’air qui semble particulièrement brumeux dans les abysses de ces montagnes… Une fois que les condamnés traversent la fosse qui sépare le Brutkasten au reste de la mine et voient le pont-levis se refermer derrière eux, ils savent que Stahl aura tôt fait de les oublier. Si le Brutkatsen arrive à remplir ses quotas de Charbon blanc, des vivres seront descendus par des treuils, peut-être même avec quelques luxes modestes si les esclaves y habitant réussissent à le dépasser. 

Les Bestrafts du Dôme d’Himmelfähr (à venir…)