Colonie Al’Sharazienne de Noc’Tol

— Attention, cette provenance est à accès restreint, il faudra faire partie d’un groupe officiel pour incarné un personnage de cette provenance.–

 

“Vous tous, qui avez l’honneur de consacrer leur vie à cette conquête pour notre Maître et Prophète Hevn, voyez dans cette colonie le fier bastion de notre Héritage qui reprend ses droits sur Del’Dorym.”

Hevn’Nyrath Karahim Al’Sharak

— Introduction à la Colonie Al’Sharazienne de Noc’Tol

C’est depuis les grands déserts du Continent d’Al’Sharaz que les Dokkalfars ont levé une force considérable pour combattre en Élode en l’an 118 suivant la chute de Mévose. Les affres de la guerre les ont malheureusement coupé du désert, les forçant à s’installer comme une colonie à leur port d’attache au sud des Marais de Noc’Tol. Fier de leur culture sous le Dogmatisme de Vineren et leur service au Prophète Hevn, cette avant-garde a rapidement conquis le territoire et l’a littéralement sculpté par leur mysticisme et la servitude de leurs esclaves. Ils sont, depuis lors, une partie non-négligeable de la politique d’Élode où la différence de leur mœurs est un rappel incessant de leur origine étrangère.

Qu’est-ce que le peuple de la Colonie?

  • Un peuple avec une culture millénaire d’une fierté inégalée.
  • Un peuple ou la valeur d’un individu est déterminée par sa force, son savoir et son habileté. Tous les Dokkalfars d’Al’sharaz sont soumis à la même épreuve de détermination de leur futur peu importe la caste ou la puissance de leurs parents.
  • Un peuple avec une culture très variée de Clan en Clan. L’Empire d’Al’Sharaz est à lui seul plus grand que le continent d’Élode, faisant en sorte que le territoire de chaque clan est très différent les uns des autres.

Qu’est-ce qu’il n’est pas:

  • Un peuple de nomades des sables.
  • Des marchands de breloques
  • Un peuple de barbares guerriers ne pensant qu’aux combats en tout temps.

— Histoire —

L’histoire des Al’Sharaziens, tout comme leur culture, semble incroyable d’un point de vue extérieur. Plusieurs histoires qui sont racontées comme des faits donnent l’impression de mythes et de légendes. Bien qu’il soit impossible pour quiconque en Élode d’en confirmer la véracité, tout Al’Sharazien en fera le récit avec une certitude ne laissant aucune place au doute. 

L’Exil

Lorsque les premiers réfugiés d’Hériondel arrivèrent sur les côtes du continent sans nom, la dévastation de la guerre des Anciens était visible sur toute la lande. Les terribles cicatrices d’une guerre dont la violence mythique avait laissé la terre de ce continent, qui serait appelé Al’Sharaz, tel un désert sans vie. Quelques parcelles de vert étaient encore visible au sud et au nord, mais le cœur du continent avait été brutalement réduit à néant par le conflit. Étant habité d’une volonté puissante de reconstruire une vie pour leur peuple, en l’honneur de leur défunte maîtresse Vineren, les disciples Hevn et Myrh établir les premières bases de ce qui deviendrait le plus grand empire au monde. D’une majesté rivalisant l’ancien Empire d’Hériondel, dans les gigantesques cavernes sous la chaîne de montagne qui seraient plus tard appelées les Crocs d’Hevn en l’honneur de son protecteur. Étant sans repère, due à leur exile brutale par les enfants de Forsvar, les enfants de Vineren se rassemblèrent autour de 12 puissants lieutenants d’Hevn. Ils avaient pour mission de permettre à leur peuple de s’établir dans toutes les régions du monde et de continuer à accomplir la mission que Vineren leur avait confié avant de périr : l’anéantissement des atrocités de la Brume. Les 12 anciens obtinrent un symbole sacré de la grande Myrh qui représentait leurs pouvoirs et qu’ils pouvaient offrir à leurs suivants les plus fidèles pour les aider dans leur mission. Ces 12 furent baptisés du titre Hevn’Zhenem, puis séparèrent les territoires d’Al’Sharaz en fonction de leurs spécialités et de leur puissance respective.

Les Guerres Alfariques et la Guerre des Cents-Lunes

C’est durant le millénaire suivant la prise d’Al’Sharaz que les forces d’Hériondel vinrent s’en prendre à leur nation. À bord de navires sculptés depuis le continent lui-même et menés par les prophètes de Vineren et leurs plus puissants lieutenants, ils confrontèrent les Fendeurs de Brume de la marine des Forsvarites. C’est au travers des deux grandes Guerres Alfariques que les Dokkalfars perdirent d’importantes parcelles de territoires en plus de savoirs datant de l’époque des anciens. C’est à la fin de la Guerre des Cents-Lunes que se virent complètement coupés le continent d’Al’Sharaz de celui de Del’Dorym, aussi appelé Élode. C’est durant cette période que se produisit la chute de 3 des grands clans. Les légendes de cette époque parlent de combats titanesques où les plus grands champions furent littéralement décrits comme d’immenses créatures capables de terrasser des navires et de contrôler les éléments d’une simple pensée. Ils étaient même capable de complètement rupturer le voile qui sépare la Brume du monde mortel par des prières d’une conviction sans précédent. Ces histoires sont derrière la majorité des lois qui régissent l’ensemble des clans encore aujourd’hui.

La Réunion

Après près de deux millénaires à régner sur Al’Sharaz et à défendre ses frontières contre les forces des enfants de Fosvar siégeant sur les cités conquises, le conflit entre les deux religions repris de l’ampleur. C’est donc plus d’un siècle après l’Année Sombre, alors que les forces de la famille Lombarde, gardienne de Coranthe, se levaient pour marcher sur Drasilhelm, que les dokkalfars des deux continents travaillèrent ensemble pour reconnecter à travers la Mer de Sang. C’est ainsi qu’après avoir organisé la première traversée d’un petit contingent d’élite, le regroupement réussi en 118 à prendre le contrôle d’un Fendeur de Brume de la flotte cyriande.

Par cette réussite, les Al’Sharaziens levèrent rapidement une avant-garde qui rentra sur Del’Dorym par les marais de Noc’Tol. De cet avant-poste, ils tissèrent rapidement des liens, bien que tendus, avec les autres suivants du Dogmatisme. La confrontation avec les forces cyriandes se poursuivit toutefois dans une bataille navale à l’embouchure de l’Azurante où le fendeur dérobé fut endommagé, empêchant sa traversée des vents de Brume de la Mer de Sang. L’arrivée de renforts étant désormais impossible en raison des dommages subits, l’avant-poste a rapidement dû devenir une colonie.

La première colonie Al’Sharazienne

Du premier contingent d’élite qui vint sur Del’Dorym, les 3 grands ordres sacrés dirigent cette nouvelle société. Armés des miracles d’Hevn qui veillent encore sur le grand temple d’Al’Sharaz, de leurs millénaires d’histoire et de conflits et de leur art mystique capable de sculpter la Terre elle-même, ils développèrent très rapidement une grande cité en Noc’Tol. Avec une grande quantité d’esclaves orcs Dunungie et un commerce grandissant avec le Royaume de Stahl, les terres marécageuses ont été assèchées, développées et préparées pour la défense et la récolte. De cette nouvelle réalité, les troupes de l’avant-garde menées par l’Hevn’Nyrath Karahim Al’Sharak s’identifient aujourd’hui comme une nouvelle nation d’Élode. Les trois clans ayant fait partie du déploiement, Al’Damara, Al’Sharak et Al’Morzad font maintenant chacun partie intégrale de cette société qui apprend à s’adapter loin et séparé de leur terre natale.

— Vêtements et Apparats —

Originaires d’un continent majoritairement désertique, les Al’Sharaziens portent des vêtements traditionnellement adaptés aux grandes chaleurs du soleil et qui siéent aussi bien aux nuits froides. Ils portent ainsi typiquement de grands vêtements de tissus opaques qui couvrent leur peau. Pour la majorité, les vêtements de fond sont de couleurs simples et uniformes, montrant généralement l’appartenance à une famille, un clan ou un bataillon. C’est dans les accessoires et leurs protections que les dokkalfars s’efforcent d’élaborer richesse et distinction. Selon le clan et la caste, ces accessoires peuvent être très variés. Certains portent des trophées de chasse, alors que d’autres portent de riches joyaux.

De plus, tous les Al’Sharaziens portent le turban. Ce turban est l’incarnation de la caste et de l’historique de chacun. Depuis leur jeunesse, les Nie portent le blanc jusqu’à la Cérémonie de l’Ascension. Ceux échouant à cette étape ou encore après avoir été expulsés en dehors de leur caste sont condamnés à porter le blanc pour le restant de leur existence. Une fois attribué à une caste, le turban de l’al’sharazien est teint à la couleur de celle-ci. Les Sharums portent le bleu, les Shiras portent le vert, les Damas portent le rouge et les Kenzams portent le brun. À chaque passage au rang supérieur dans une caste, le turban est teint à nouveau, la gradation se montrant par l’intensité de la couleur. Les Hevn’Danaths portent un turquoise sombre, les Hevn’Nyraths le pourpre. Les Hevn’Dorunds montrent leur ascension par l’ajout de runes sur leur turban de la couleur de leur caste d’origine, chacune représentant une voix d’Hevn maîtrisée. À l’apogée de la structure, les Hevn’Zhenems portent le noir pour symboliser l’union de toutes les couleurs, donc de la maîtrise de toutes les castes.

Par la valeur sacrée des turbans et de leur représentation identitaire, ils sont portés en tout temps par les dokkalfars. De plus, ils ne sont que très rarement décorés. Chaque ajout sur ceux-ci représente un exploit de grand honneur pour le porteur. Pour les Kenzams, ces décorations ne sont pas liées à leur honneur personnel, mais à celui de ceux qui utilisent leurs œuvres.

Alsharaz clan

(1)*: Les Hevn’Dorund garde en grand partie la couleur de turban de leur caste originelle. Le grade ainsi que l’appartenance à l’ordre est déterminée par les runes de pouvoir couleur or se trouvant sur leurs turban. L’ordre ajoute une rune par parole d’Hevn maîtrisé et controller par le Hevn’Dorund.

(2)**: Les Hevn’Danath sont un ordre majoritairement secret en Al’Sharaz. Ils sont la lame dans l’ombre des Hevn’Nyrath et du Conseil des Clan. Certain membre de l’ordre des Hevn’Danath se retrouve parfois associé en permanence avec un Hevn’Nyrath spécifique pour une longue période de temps. Lors d’apparition officiel, ces Hevn’Danath porte souvent une pièce de tissu mauve marqué d’une rune argent sur leurs turban montrant leurs association avec le Hevn’Nyrath.

Sous-caste

(3)***: Les enfants Al’Sharazien n’ayant pas encore participer à la Détermination de l’Ascension sont considérer comme étant Nie par la société. Ces enfants ne porte normalement pas de turban. Lors de la Détermination, la caste sera assigné et chaque enfant Al’Sharazien se verra remettre un turban blanc devenant un Nie’(caste). Ce n’est que lorsque l’enfant aura passer à travers les multiples années d’entraînement suivant la Détermination qu’il aura le droit de prendre officiellement la couleure de sa caste, devenant un membre officielle de la société Al’Sharazienne. Si un enfant est rejeté durant la Détermination ou commet une faute impardonnable il sera condamné à porter le turban blanc pour le restant de ses jours, limitant sa capacité d’avancer dans la société. (Aucun membre de l’expédition de Noctol est un Nie adulte, car ils sont considérer indigne de participer à ce type d’expédition)

— Moeurs et coutumes —

Bien que la colonie nécessite une certaine adaptation, les racines culturelles d’Al’Sharaz sont encore bien ancrées dans les mœurs des Dokkalfars. La société est avant tout une pensée axée sur la fonction. La structure, les rôles et la valeur de chaque personne et de chaque chose est définie par celle-ci et s’inscrit en premier lieu par la fonction de castes. Cette pierre fondatrice, dont l’origine est oubliée, intègre tous les jeunes dokkalfars dans une cérémonie religieuse qui les introduira à la première strate de la société, définissant leur appartenance à une première caste. Cette cérémonie est appelée la Détermination de l’Ascension. Il est attendu de chacun de dédier son existence et sa vie au perfectionnement de la voie destiné par sa caste. C’est le perfectionnement développé dans celle-ci qui permettra à chacun d’évoluer dans les strates. Tout écart de comportement ou perte de focus sont punis par l’ordre religieux des suivants d’Hevn, qui assure la rigidité de la structure. C’est en atteignant les sommets de cette hiérarchie qu’il est attendu des Al’Sharaziens de continuer leur ascension en s’ouvrant vers une autre voie qui devra à son tour être maîtrisée. Au sommet de ces castes siège le Conseil des Patriarches et Matriarches de chaque clan, nommé Hevn’Zhenem, qui sert le Maître du Conseil au nom d’Hevn’Zhenem’Ka. Pour incarner leur volonté, trois grands ordres sacrés incarnent l’apogée des castes.

Trois grands ordres

Hevn’Nyrath, appelés ainsi car ils représentent l’Oeil d’Hevn en ce monde. Les plus grands généraux du peuple Al’sharazien, s’étant démarqués dans les conflits et les péripéties pour la gloire de Vineren, se voient ornés du plus grand honneur possible, celui d’être béni par l’ultime pouvoir d’Hevn. Ils ont le devoir de guider les enfants de Vineren à travers les guerres et catastrophes qui pourraient tomber sur eux. La majorité d’entre eux possèdent de grandes capacités mystique ou cléricale et sont aussi parmi les plus grands combattants de tout le grand Empire. Les premiers Hevn’Nyrath de l’Empire furent choisi par les 12 Hevn’Zhenems comme étant les plus grands combattants de leur clan. Par contre, au fil des millénaires et encore plus durant la Première Grande Guerre Alfarique, ceux bénis par le pouvoir d’Hevn prirent le contrôle des grandes armées d’Al’Sharaz, tout clan confondu, pour les mener à la victoire. Dans toutes situations de conflit militaire ou interne dans la société Al’Sharazienne, les Hevn’Nyraths possèdent le droit divin de surpasser l’autorité de n’importe quel autre Al’Sharazien autre que les Hevn’Zhenems pour permettre la résolution du conflit. La bénédiction d’Hevn octroyée aux Hevn’Nyraths permet, selon les mythes, au dieu de voir à travers le regard de ses généraux.

Hevn’Dorund, appelés ainsi car ils représentent la Voix d’Hevn en ce monde. Puissants et ingénieux, les maîtres arcanistes et cléricaux Al’sharazien, qui au sommet de leur art ont voué leur savoir à augmenter la puissance d’Hevn, obtiennent l’honneur de ce titre lorsqu’ils démontrent la capacité d’invoquer la Voix. Cette invocation de la Voix donne aux Hevn’Dorund la capacité d’influencer les Grands torrents de Brume et d’imposer leur volonté sur les immondices combattant contre l’œuvre de Vineren. Ils œuvrent principalement dans l’ombre et la majorité de leur temps est utilisé à rechercher et approfondir leur maîtrise de la Voix, envoyés dans des missions obscures aux quatre coins du Grand Empire pour rechercher les ruines datant de l’ère des Anciens. Bien que très rarement présente sur les multiples champs de bataille du continent, ceux ayant déjà aperçu la puissance titanesque de la Voix lorsqu’utilisée à des fins destructives par les Hevn’Dorund, n’ont aucun doute qu’ils représentent la volonté divine d’Hevn offerte pour la défense des idéaux sacrés de Vineren.

Lors de la rébellion des tribus du Sud durant la Deuxième Grande Guerre Alfarique, trois Hevn’Dorund envoyés par le conseil des Hevn’Zhenem pour contrôler la Faille que les humains avaient causée, furent forcés d’utiliser conjointement la Voix pour anéantir la menace. Cette action, faite de manière désespérée, reste marquée dans l’histoire Al’Sharazienne comme un avertissement que la Voix ne doit être utilisée qu’en dernier recours. Lorsque la Voix est invoquée de manière incontrôlée, l’énergie mystique requise est siphonnée brutalement de tous les suivants de Vineren à proximité pour répondre à la Voix d’Hevn. Donc bien que la faille fût fermée et la rébellion anéantie, prêt de 3000 dokkalfars de la force militaire du Clan Al’Myrza furent consommées par la Voix en conséquence de l’action des Hevn’Dorunds. Suite à cette catastrophe, les Hevn’Dorund sont principalement mobilisés individuellement et dans des opérations à l’écart des troupes militaires.

Hevn’Danath, appelés ainsi car ils sont les Crocs d’Hevn en ce monde. Maître du déguisement, de l’assassinat et de l’espionnage, l’ordre des Hevn’Danath est toujours présente dans l’ombre des Hevn’Nyraths et des Hevn’Zhenems. Les membres de cet ordre sont recrutés secrètement par le conseil des Hevn’Danath’Ka, perdant de ce fait l’appartenance à leur clan respectif. L’honneur d’appartenir à cet ordre est immense, car il représente l’élitisme ultime dans un domaine précis. Qu’ils soient Sharum, Kenzam, Shirai ou Dama, toutes les castes Al’Sharaziennes peuvent être recrutées par l’Ordre des Hevn’Danath dans le but de servir la grandeur d’Hevn. Il est dit que le conseil des Hevn’Danath’Ka ne répond que d’Hevn directement et que leurs actions ne sont pas toujours compréhensibles par le commun des mortels. C’est une mission menée par l’ordre des Hevn’Danath qui a permis de reconnecter l’Empire Al’Sharazien au continent Del’Dorym après presque 2 millénaires de séparation.

Castes d’Al’Sharaz

Kenzam est le nom des commerçants, des artisans et des maîtres d’ouvriers du peuple d’Hevn. Cette caste est l’une des plus populeuses de l’ensemble d’Al’Sharaz, car elle est aussi la plus diversifiée. Cette caste est mise légèrement à part des autres par sa fonction de servir la société et les autres castes. De son rôle de soutien, elle inclut les agriculteurs et éleveurs qui dirigent de larges cohortes d’esclaves à l’exploitation de la terre, de la mer et des bêtes qui y habitent, autant que les architectes et les chefs de guildes marchandes. C’est de la qualité de leur œuvre et de la prospérité de leur tractation que l’honneur et la gloire leur est rendu par les autres castes. Les plus importants d’entre-eux sont réputés pour orchestrer les échanges complexes entre 2 grands clans d’une importante route commerciale, ou encore pour avoir construit d’imposants temples ou d’avoir forgé des armes d’une qualité incomparable. Il est attendu d’eux de s’occuper du commerce, le l’entretien et de l’approvisionnement pour s’assurer que leurs clans et les autres castes soient au meilleur de leur fonction respective.

Sharum est le nom des combattants du peuple d’Hevn. Responsable de la défense du territoire et de leur clan, ils sont la force armée d’Al’Sharaz. Éduqués aux armes et à la stratégie depuis leur jeunesse, les Sharums forment le corps militaire de la nation, assurant la protection contre toutes menaces, autant de jours que de nuits. L’excellence martiale ou de leadership leur apporte honneur et gloire. C’est la caste la plus populeuse de la colonie et leur rôle y est principalement celui de récolter des esclaves dans les marais de Noc’Tol et de combattre les ennemis sur tous les fronts selon les commandements de l’Hevn’Nyrath.

Shira est le nom des mystiques du peuple d’Hevn. Ces érudits des arts de la brume sont sélectionnés pour leur capacité d’apprentissage et de compréhension abstraite qui leur permet d’apprendre et de comprendre le sens des runes. Cet art sacré est reconnu en Al’Sharaz comme l’une des manières de communiquer spirituellement avec Hevn et Vineren, leur donnant un rôle de guide dans la société. Il est attendu de cette fonction d’armer les forces contre les immondices de la brume et d’étudier les savoirs anciens qui sont continuellement recherchés dans le territoire. La découverte de nouvelles runes, de nouvelles sciences ou d’anciennes reliques sont des exploits de grands honneurs et de grandes gloires pour ceux-ci.

Dama est le nom des guides du Dogmatisme du peuple d’Hevn. Ces porteurs de la parole de Vineren sont les gardiens des directives spirituelles données par les prophètes. Il est attendu d’eux de maintenir l’unité et la rigueur des traditions dans la société d’Al’Sharaz. Ceci leur donne par le fait même un rôle important dans la politique et la justice. Ils guident les dokkalfars dans leur service à Hevn et les plus grands d’entre-eux ont la grâce de consulter personnellement le Prophète au cœur de la Capitale. Leur succès se démontre par la grandeur de l’expression de leur foi envers le Dogmatisme au travers de leurs offrandes et des réponses obtenues par leurs supplications. De toutes les castes, il est attendu des Damas une pureté morale et spirituelle sans égal.

Strates d’Al’Sharaz

Nie est le statut donné aux sans caste et aux enfants. Il est aussi le préfixe associé aux apprentis de chaque caste dans les années qui suivent la Détermination de l’Ascension, donnant les noms de Nie-Kenzam, Nie-Sharum, Nie-Shira et Nie-Dama. Pour la grande majorité des apprenants, ce préfixe est retiré à la fin de leur apprentissage pour porter simplement le nom de leur caste. Ceux qui échouent à cette étape de leur vie sont retirés dans le plus grand déshonneur de leur caste pour porter le nom de Nie. Cette sous-caste les place en rebut de la société, l’intolérance envers l’échec pour les dokkalfars étant beaucoup plus grande qu’elle ne l’est pour d’autres races. Cette situation les positionne plus souvent qu’autrement sous les esclaves, responsables des travaux les plus ingrats et déshonorants comme la gestion des égouts et des dépouilles quand ils ne sont pas condamnés à mendier.

Kai est le statut donné à la strate avancée de chaque caste. C’est un préfixe attribué à certains vétérans et à plusieurs dokkalfars d’une certaine renommée. Il s’agit d’une strate qui représente le succès et surtout de plus grandes responsabilités au sein de sa caste. Ceci signifie généralement une maîtrise des arts encadré par le rôle dans la société. Un Kai-Sharum, serait donc un maître d’arme ou encore à la tête d’une escouade. Un Kai’Kenzham pourrait être un maître-forgeron ou encore un chef caravanier. Ces titres s’acquièrent avec l’expérience, mais aussi par des démonstrations concrètes de la maîtrise des apprentissages.

Ka est un suffixe qui définit le premier parmi les siens. Il sert donc à démarquer autant les grands-maîtres des castes de chaque clan, mais aussi ceux des ordres sacrés ainsi que le dirigeant du conseil des patriarches et des matriarches. Ces statuts sont réservés aux plus puissants et plus anciens dokkalfars d’Al’Sharaz, bien que la nature méritocratique de la société offre l’accessibilité à des héros de renoms qui mériteraient la bénédiction de ce statut par Hevn ou l’un des Hevn’Zhenems.

Vision de la brume

De par le rôle joué par la religion dans l’origine et la société d’Al’Sharaz, la brume joue un rôle important et incontournable dans la vie des dokkalfars. Il est du rêve des anciens qui leur ont légué ce monde d’en prendre possession et de veiller à sa pureté. Le désir de Vineren décrit par le Dogmatisme et incarné par Hevn lui-même, est derrière la volonté de chacun à combattre les habitants pour retrouver les savoirs perdus de l’Âge des Anciens. Ce conflit se pose ainsi contre ces incarnations ayant provoqué la chute des Anciens plutôt que la Brume elle-même. Pour eux, le monde au-delà de la Brume est une part intégrale du monde malgré ses dangers et ses menaces, comme pourrait le représenter la haute mer par exemple. La clé de l’Éternelle se trouve dans cette Ascension qui brise les frontières du monde matériel. Cette vision est aujourd’hui plus que jamais, derrière des actions soulevant une grande crainte et une grande peur face aux Al’Sharaziens. Pour eux, les pouvoirs et les créatures de la Brume ne sont rien de plus que des bêtes et des outils naturels qui peuvent être retirés du contrôle des habitants qui visent la destruction des royaumes mortels. Ainsi, le devoir de rechercher dans les vestiges de Brume les traces du lègue des Anciens est un devoir sacré dans lequel chaque réussite est un avancement pour l’Ascension de leur peuple.

Fêtes et traditions

À venir

Politique interne —

Clans

La politique à l’intérieur d’Al’Sharaz et de la colonie est menée par les différents clans qui sont chacun composés des différentes castes. Chaque clan veille sur une partie du territoire du continent et c’est en s’adaptant aux besoins et aux opportunités de celle-ci qu’ils ont développé une identité propre. De tous les clans, seulement trois ont fait partie de l’avant-garde qui compose aujourd’hui la colonie.

Al’Damara : Le neuvième clan d’Al’Sharaz est le premier clan à mener le déploiement au travers de la Mer de Sang pour s’installer dans la nouvelle colonie. Dans le désert, ce clan contrôle le territoire en frontière avec la nation alfarique. Cette zone conflictuelle est connue comme le cratère de Mysthral’eren et est prise d’importants vents de brumes saisonniers. Durant les quelques mois sans brume, il s’agit d’une autre source de conflits alors que les dokkalfars et alfars croisent le fer année après année. Le clan a traditionnellement le rôle de l’exploration du cratère et la défense contre les atrocités des restants de Myst et contre les envahisseurs. Leur expérience à confronter les suivants de Fosvar et leur proximité géographique en ont fait d’eux d’importants membres de l’avant-garde.

Al’Sharak : Ce clan, sixième d’Al’Sharaz, est responsable de la majorité de l’exploitation minière depuis son territoire à l’ouest des Crocs d’Hevn. De ceci ils ont aussi développé une grande expertise dans le développement de nouvelles armes pour la machine de guerre des Vinerens. C’est pour ce savoir-faire et la proximité du détroit qu’ils furent parmi les premiers à faire la traversée vers Del’Dorym.

Al’Morzad : Le septième clan est installé dans les grands marais de Meren’zhul. Dans ce territoire où l’environnement est difficile, les membres d’Al’Morzad sont en charge de dompter les terreurs et mystères de ce territoire sauvage. Pour y subvenir, ils ont développé une expertise mystique les rendant capable de sculpter la terre et l’environnement pour que ses récoltes soient disponibles pour les enfants de Vineren. Leur expertise dans l’exploration des territoires marécageux et leur proximité géographique en ont fait un atout stratégique pour l’avant-garde et la colonie.

Les autres clans d’Al’Sharaz n’ont pas encore fait la traversée. Bien que plusieurs d’entre eux ont levé des troupes pour supporter l’avant-garde, sans un Fendeur de Brume fonctionnel, la traversée leur est impossible. Pendant ce temps, ils continuent de faire vivre leur parcelle du continent et ils y travaillent chacun à l’Ascension promise par le Dogme.

Al’Demeris : Premier clan parmi les douzes, ils sont les gardiens du Grand-Temple et sont directement au service du prophète de la Sagesse. De leur siège dans les Crocs d’Hevn, ils veillent à l’exploration des voûtes de ses profondeurs et à la sécurité de ses secrets.

Al’Myrhen : Le deuxième clan d’Al’Sharaz est chargé de l’exploration et de l’exploitation des terres fertiles du delta de Myrh’enil pour en récolter les richesses pour les enfants de Vineren. 

Al’Myrza : Le troisième clan du Royaume d’Hevn, ils sont chargés de contrôler et d’éduquer la tribu d’humains sauvages au nom d’Yl’Zorus. Ils s’assurent que ce peuple est au service du Dogme de Vineren tout en s’occupant de l’exploration des vestiges des Anciens se retrouvant dans les denses jungles de Zyhr’Henil.

Al’Cenoris : Le quatrième clan des enfants de Vineren, ils veillent sur la baie au sud d’Al’Sharaz. Ce territoire est la base d’une Arche inachevée qui s’est commencée sur des ruines hantées par des atrocités de la Brume. Aujourd’hui, il travaille sur l’exploration des rivières et des puits souterrains et l’exploitation des récifs de la côte.

Al’Nyrith : Le cinquième clan de la société Dokkalfarique, ils dominent sur l’une des régions les moins hospitalières, une lande de sable presque sans vie. De là, ils exploitent la pierre et l’art du verre, sur lesquels ils mélangent runes et mysticisme pour faire des œuvres et des armes mystérieuses. 

Al’Ruzak : Le huitième clan règne sur un grand plateau à l’est des Crocs d’Hevn. De leur rang sont ressortis un grand nombre de Damas de renom qui ont sû chacun leur tour, arbitrer de façon juste et impitoyable des conflits entre clans. Ils sont aussi les gardiens et maîtres de l’art sacré du combat à mains nues.

 

Les trois derniers clans du désert sont en fait des clans perdus dans les derniers millénaires du peuple dokkalfarique. Victime des conflits avec les suivants d’Hérion, chacun de ces clans a soit été complètement séparé du grand désert ou éradiqué à un point d’instinction, forçant l’assimilation des quelques survivants aux autres grands clans.

Al’Moar : Ce clan, dixième d’Al’Sharaz, est aujourd’hui presque entièrement détruit ou assimilé dans d’autres clans. Autrefois responsable d’un vaste territoire entourant le détroit de Moar, ils ont été massivement terrassés par la Deuxième Grande Guerre Alfarique. Les grandes cités de la Principauté de Cyriande maintenant connu comme Viscogne, Coranthe et Ravière étaient le coeur de leur territoire qui s’étendait jusqu’à loins au Nord. Leur spécialité et mandat était l’exploration maritime.

Al’Myrhum : Le onzième clan est un autre clan aujourd’hui perdu suite à la Deuxième Grande Guerre Alpharique. Celui-ci était chargé de l’étude des races du continent Del’Dorym et de l’étude des secrets mystiques qui s’y cachent. Leur territoire connu inclut à une époque, des cités de Berluse et Floriane aujourd’hui dans la Principauté de Cyriande.

Al’Khazar : Le douzième et dernier clan des suivants de Hevn est responsable de la reprise des territoires tombés à la Brume. Ils sont étroitement impliqués dans le renfort de l’avant-garde Del’Dorym et ont pour responsabilité de fortifier et stabiliser les forces des enfants de Vineren pour reconquérir les territoires perdus Del’Zhek’eren au-delà des montagnes occidentales de ce continent.

Races

Dans la culture Al’Sharazienne, les Dokkalfars font partie des peuples élus des Anciens pour reprendre le monde. C’est par la volonté de Vineren et l’exil d’Hériondel que les Dokkalfars ont embrassé l’idéologie du Dogmatisme pour le propager sur le monde. C’est par cette approche qu’ils ont conquis l’ensemble du territoire d’Al’Sharaz en s’imposant sur les autres habitants. Malgré des tentatives par le passé d’élever des humains à un statut plus important qu’esclave, un désastre majeur dans la tribu d’Yl’Zorus sous la supervision d’Al’Myrza a mené à une grande crainte des autres races. La situation était encore plus claire quant aux orcs sauvages avant de faire la rencontre de Stahl. Chacune de ces races se voit donc limitée au rang d’esclave. Dans leur clan, plusieurs des esclaves traitent les Dokkalfars comme des dieux, faisant les travaux ouvriers pour répondre à leur besoin et leur rendre honneur. Les Douaris n’étant pas une race présente sur leur continent d’origine, il s’agit d’un cas suscitant beaucoup de curiosité chez les Al’Sharaziens.

Honneur et gloire

Il est attendu de tous les Dokkalfars de suivre la voie de l’Ascension qui leur est prescrite par la Cérémonie de la Détermination. Il est aussi attendu de chacun de consacrer son temps et ses efforts à cette voie. Par ce principe, la société d’Al’Sharaz récompense des actions et des succès spécifiques et punis toutes démarches visant à jouer le rôle d’une autre voie. Les Sharums reçoivent les honneurs et la gloire des faits d’armes et des victoires militaires. Ils porteront fièrement les décorations soulignant la survie, les conquêtes ou encore les blessures. De l’autre côté, les Shiras reçoivent les lauriers de leurs efforts pour la qualité de leur recherche et de leur découverte des secrets du monde et des Anciens. La compréhension de différentes Voix de Vineren et l’étude d’artefacts récupérés dans la Brume. Les Damas jouant le rôle de leader religieux et séculaire reçoivent l’appréciation de leurs pairs pour leur succès diplomatiques et leur contribution à l’amélioration de la société. Ils portent ainsi des décorations soulignant la qualité du suivi du Dogme des Dokkalfars et des esclaves sous leur responsabilité. Finalement, les Kenzham dont le rôle est de supporter les autres castes, reçoivent leur honneur et leur gloire lorsque ceux-ci les reçoivent. La contribution à la construction d’un grand temple d’un Dama, une importante victoire militaire assurée par une route commerciale et un ravitaillement stable, sont tous des exemples de succès pour lesquels la société récompenserait cette caste.

Les esclaves sont dépourvus de cette opportunité. Leur rôle est de s’assurer de veiller à l’honneur et à la gloire de leur propriétaire. Un domaine prospère garantit une plus grande cohorte offrant de plus belles opportunités pour ceux-ci. Certains esclaves sont plus prestigieux que d’autres par leur talent ou même simplement par leur beauté. Ils sont généralement dans la proche compagnie des gens d’importance servant à faire mousser leur prestige telle de riches possessions.

Sous les esclaves, il y a les Nies qui sont non-seulement sans honneur, mais qui ont une place dans la société pour prendre les besognes les plus déshonorantes. Il s’agit généralement de tâches impropres comme s’occuper des carcasses et des latrines. Les Nies n’étant pas la propriété de personnes, ils sont laissés au rôle le plus ingrat de la civilisation Al’Sharazienne, car les attentes qui sont portées envers un Dokkalfar, sont infiniment plus grandes que pour toutes autres races. Leur échec à rencontrer les dictes du Dogme leur sont donc punis jour après jour dans une vie de misère et de mendicité. 

— Politique externe —

Depuis l’Exile d’Hériondel, la relation des Dokkalfars, les infidèles, est des plus belliqueuse vis-à-vis le seul voisin les Alfars, les fidèles. Des millénaires de guerre et de carnage s’incrustent dans l’identité même de la nation d’Al’Sharaz. Une fois par an, un grand événement marque le passage à l’âge adulte des Dokkalfars qui terminent leur apprentissage en tant que Nie. C’est à la baisse des vents de Brume du Mystral que se déroule la saison des raids sur Coranthe où sont baptisés par le conflit et la bataille les nouveaux membres autonomes de la société. Par ce rituel, tous se rappellent l’importance cruciale de ce conflit dans leur existence.

Depuis la traversée, les enfants de Forsvar ne sont plus la seule interaction avec l’extérieur de leur pays que doivent entretenir les Al’Sharaziens. Malgré l’implication des Drasiliens dans leur arrivée sur Élode, la relation entre les deux nations est très tendue. Pour eux, les dokkalfars de Drasilhelm ont abandonné la Voie de Vineren et d’Hevn en se détachant du conflit contre les Forsvarites et qui seraient devenus mous dans le confort de leur cité. Le décorum citadin et aristocrate de leur politique est à leur yeux l’incarnation d’une interprétation inutile et faire-valoir de la parole de Vineren. C’est ainsi que depuis déjà plusieurs années, chaque tractation entre ces deux peuples se déroule à travers d’importantes frictions culturelles. Le tout supporte aussi le jugement de leur choix d’apprendre le mysticisme aux humains et leurs défaites récentes face à l’avancé Cyriande. Les efforts constants de certains dignitaires permettent toutefois d’adoucir les collaborations et trouver une entente n’est pas impossible.

Une autre nation profite d’une étroite relation, soit le Royaume de Stahl. D’abord et avant tout, la compatibilité culturelle des deux peuples a offert une base solide sur laquelle construire une relation de confiance. L’arrivée massive d’une force armée spécialisée dans la prise de territoire hostile et l’esclavage ont permis d’écraser une majorité de la population sauvage des orcs de Dunungie qui servirent de monnaie d’échange avec la Monarchie Stahlienne. Les attentes et standards Al’Sharaziens pour des races dites inférieures font des orcs et des malandrins des cas d’exception dont se réjouissent les dokkalfars du désert.

La relation avec les autres nations Del’Doyum est encore à concrétiser. La confrontation culturelle et la mentalité élitiste et totalitariste d’Al’Sharaz rappel continuellement qu’ils sont des étrangers sur le continent qui sont débarqués en conquérant pour imposer le Dogmatisme. Jusqu’à maintenant, leur dévolu est toujours projeté contre les enfants de Forsvar et quiconque leur offrirait support.

 

— Commerce et artisanat —

Le commerce sur le continent est basé sur l’échange de ressources entre les clans. Chacun possède l’opportunité et le devoir de l’exploitation d’une parcelle de territoire. Celle-ci se traduit par des avoirs similaires à ce qui se trouve dans les continents de Del’Doyum, mais aussi par certaines ressources plus rares qui ont une place importante dans leur culture. La première est appelée Hevn’renite et est récoltée dans les tunnels entourant le Mont Éternel. Cette matière d’appartenance minérale aurait des propriétés similaires à celle du Brumeacier. Il est dit que leur origine serait d’Hevn lui-même qui aurait laissé des écailles en creusant le territoire avant de s’installer sous la montagne. Une autre ressource vient du savoir-faire et de la culture Al’Sharazienne. Il s’agit de la collecte de parcelles d’atrocités de la Brume. Avec celle-ci pour alimenter leurs arts, les dokkalfars réussissent des exploits que peu peuvent réussir.

Les plus grands secrets et le plus grand savoir-faire sont la propriété de différentes guildes existant en Al’Sharaz. Celles-ci ont la réputation de former les plus grands Dai’Kenzham de l’Empire. Plusieurs d’entre elles sont présentes dans la colonie, offrant la chance à ses membres dans l’Avant-Garde de se démarquer.

Guildes

Hel’Sharak’yhm: L’ordre des maîtres forgerons du Clan Al’Sharak. Spécialisé dans la fonte et la manipulation de l’Hevn’renite, ils sont les maîtres-artisans en charge de développer une grande partie des armes, armures et accessoires de l’élite de la majorité des clans Al’Sharazien. En préparation de l’établissement d’une nouvelle cité Al’Sharazienne sur le continent d’Élode, le grand maître d’Hel’Sharak’yhm envoya plusieurs maîtres-artisans de l’autre côté de la Mer de Sang pour aider la nouvelle colonie.

Shi’Sharak’yhm: Ordre d’artisan-arcanistes associé à la guilde de maître-forgeron du clan Al’Sharak. Shi’Sharak’yhm possède la connaissance d’utiliser le pouvoir des atrocités de la Brume pour créer des objets de grande puissance.

Hel’Morzad’hek: Vivant dans le delta de Myhr’enil, les maîtres alchimistes du clan Al’Morzad se spécialise dans la concoction de poison et antidote d’une grande puissance. Les secrets alchimiques des maîtres d’Al’Morzad sont souvent liés au pouvoir mystique et aux atrocités de la Brume.

Hil’Damara’sen: De sa position au centre du continent d’Al’Sharaz, la grande guilde marchande du Clan Al’Damara déplace de gigantesque quantité de ressources et de vivres à travers l’Empire. Ils sont sans aucun doute l’organisation se déplaçant le plus à travers le continent. En plus de leurs multiples activités de commerce avec les clans, Hil’Damara’sen, à aussi le contrôle d’une grande part de l’échange de missive et d’information à travers l’Empire. Durant l’expédition dans les marais de Noc’tol, Hil’Damara’sen à envoyer plusieurs Dai’Kenzam dans le bût de développer les contacts avec les habitant indigène du continent Del’Dorym et ainsi permettre à la force militaire d’avoir une grande quantité de nouvelle ressource à leurs dispositions.

 
— Situation géographique —

Le continent d’Al’Sharaz compte l’ensemble du territoire au sud de la mer de Sang. L’intégralité de toute cette terre est plus grande que la totalité d’Élode. À l’exception des territoires à l’est qui sont la conquête alfarique de la deuxième grande guerre, ce sont les dokkalfars et suivants d’Hevn qui règnent sur leur royaume. Les dix clans actifs d’Al’Sharaz se partagent ce territoire sous la direction de l’Hevn’Zhenem’Ka et d’Hevn lui-même. Chacun de ceux-ci est responsable d’un secteur géographique bien particulier en ayant pour responsabilité d’en faire profiter le reste de la nation. L’échelle même de ce territoire dominé par une seule faction et une seule religion est l’une des raisons qui leur donne une impression qu’Élode est en fait un territoire contesté plutôt qu’un ensemble de pays. D’un œil extérieur, les remarques liées à cette perception ne font rien pour réduire la réputation de conquérant des Al’Sharaziens.

Séparant les territoires des enfants de Vineren de ceux des enfants de Forsvar, le corridor du Mystral est la frontière sous la charge du clan Al’Damara. C’est de cet endroit qu’avec les changements saisonniers de vents de Brume, sont lancés comme initiation à l’âge adulte, les raids contre les vigiles du Mistral de Coranthe. Ce territoire contesté contenant plusieurs traces des anciens et des reliques de la guerre des Cents-Lunes, il s’agit d’un endroit où le conflit et l’exploration sont constants.

Au centre même du désert de vastes monts appelés les Crocs d’Hevn couronnent d’encore plus importantes allées souterraines datant de la guerre sans nom. C’est dans ceux-ci que s’établit Hevn et son temple dédié au Dogmatisme et à l’honneur de Vineren. Dans ces voûtes sacrées les cultistes du clan Al’Demeris sont responsables de la garde du Grand-Temple et ils ont la responsabilité de veiller au pèlerinage qui souligne la fin de la vie ou à l’accomplissement d’une voie d’un Dokkalfar pour souligner le succès des meilleurs et les mener à la bénédiction d’Hevn dans leur Ascension.

À l’ouest des montagnes, les tunnels des Crocs d’Hevn se transforment en de grandes mines exploitées par le clan Al’Sharak. Encore plus à l’ouest, se trouve le détroit de Myhr’enil sous le clan Al’Myrhen qui contient la majorité des terres fertiles du continent, responsable de la majorité des ressources agricoles et des élevages d’Al’Sharaz.

Au sud de la capitale, se trouve une vaste jungle de laquelle origine la tribu humaine d’Yl’Zorus sous la protection de du clan Al’Myrza. Dans ce territoire sauvage, plusieurs vestiges encore inconnus sont recherchés et étudiés. Finalement, au nord, une grande zone marécageuse du nom de Meren’Zhul est développée grâce aux talents mystiques du clan Al’Morzad. L’exploitation de ces deux territoires permet la récolte d’un grand nombre d’ingrédients alchimiques rares.

Suite à leur arrivée à Del’Dorym, les trois clans membres de l’avant-garde se partagent un seul territoire dont une petite mais importante parcelle a été asséché par le mysticisme d’Al’Morzad. Sécurisé au sud par la Mer de Sang et à l’est par le Golf de l’Azurante ils sont voisins du Royaume de Stahl au Nord. Pendant ce temps, à l’ouest, sont cachés dans les territoires encore marécageux la minorité des orcs sauvages Donüngies. Le centre de la colonie est juste assez en retrait de la berge pour pouvoir se protéger d’une attaque navale. Cette cité toujours croissante par les efforts de milliers d’esclaves, a été nommée Al’Dortol. Déjà une importante route joint celle-ci au frontière de Stahl pour supporter les nombreuses transactions commerciales.

 

— Mysticisme —

Grande importance dans la société, ainsi que culturellement. La voie du mysticisme est considérée par les Al’Sharaziens comme étant la deuxième manière de communiquer spirituellement avec Hevn et Vineren. Ceux se voyant destiné à la Voie des Shirai, sont automatiquement considérés comme étant des personnes à grand potentiel. Dans l’ensemble des clans, le mysticisme est vu comme un art ancestral d’une complexité infini, offrant multiples bénéfices pour la continuité de la vie sur le continent d’AlSharaz. Plusieurs types de spécialité mystique existent dans les différents clans, souvent adaptée à leurs conditions de vie et à la rigueur de leur territoire. La tâche principale des Shirai dans les clans est de contrôler les atrocités de la brume ainsi que de contrôler l’environnement des territoires plus hostile. Les connaissances ancestrales mystiques des Shirai datant de l’origine d’Al’Sharaz leurs permettent d’utiliser de puissant rituel renforcé par des corps de créature de la Brume pour modifier à grande échelle leur environnement. Ce sont ces rituels qui permettent au Clan Al’Morzad de vivre confortablement dans les marais de Meren’Zhul. Les mêmes rituels permettent au Clan Al’Demeris de contrôler les rivières souterraines autour des Crocs d’Hevn permettant la vie dans les montagnes sacrées.

Sur le continent d’Al’Sharaz, les Shirai sont souvent associés pendant une grande période de leur vie à une ou plusieurs unités de Sharum. Certaines régions du continent Al’Sharazien n’étant pas protégées par une grande quantité de Brumelance, plusieurs clans ont la mission régulière de mobiliser leurs Sharum pour détruire des atrocités de la Brume. Cette mission, vue comme étant un honneur, ne peut être accomplie que par des unités de Sharum accompagnées de Shirai. À l’aide de pièges et de défenses runiques, les Shirais ont la tâche de contrôler le flot des combats pour permettre au Sharum de combattre et de retraiter si requis, sans risquer l’anéantissement.

Les Al’Sharaziens étant nombreux, le désir de se démarquer pousse les plus courageux d’entre eux à emprunter des chemins moins sécuritaires dans l’apprentissage de leur art. L’usage de runes anciennes permet aux plus aventureux d’atteindre des résultats surprenants à qui sait survivre à ses erreurs. Ceci reste malgré tout marginal dans une caste déjà peu populeuse.

— Religion —

Le Grand culte de Vineren

Le culte de Vineren est la seule institution religieuse existant en Al’Sharaz. Le pouvoir du culte est titanesque et contrôle une majeure partie des activités de tous les clans de l’Empire. Contrairement au culte de Vineren présent sur le continent d’Élode, le culte en Al’Sharaz focus principalement sur le Dogme de l’Éternel et la vénération d’Hevn comme une figure divine.

Durant la dernière partie de leur vie, un des devoirs religieux de chaque Al’Sharazien est de faire le pèlerinage au Grand Temple situé au centre des Crocs d’Hevn sous le mont de l’Éternel pour observer les écrits primordiaux ainsi que les reliques des Anciens. Ce pèlerinage est souvent entrepris par les citoyens d’Al’Sharaz lorsqu’ils sentent que la fin de leur vie approche ou qu’ils considèrent qu’ils ont atteint le sommet de la voie qui leurs avait été assigné durant leur cérémonie de Détermination. Chaque pèlerin, avant son départ, doit s’entretenir avec un Dama de confiance qui possède assez de statut et de pouvoir pour juger l’accomplissement du Dokkalfars durant sa vie dans l’espoir de recevoir une recommandation ou une approbation écrite et scellé qu’il pourra remettre aux grands ecclésiastiques du clan Al’Demeris à la fin du pèlerinage. Ce sont ces recommandations qui permettront aux Damas et Shirais du Premier clan de déterminer la voie future pour le pèlerin. A l’aide de divination, d’astrologie et de prière à Hevn, ils établissent la meilleure méthode pour les croyants de poursuivre leurs Ascension. Ce sont ces mêmes Damas et Shirais qui pourront donner leurs recommandations aux Ordres sacrés d’Hevn, car seul une existence ayant parcouru leur voie principale au maximum pourra être admis dans un des plus hauts ordres de la société Al’Sharazienne.
Pour ceux n’ayant pas accompli leur voie principale mais approchant la fin de leur vie, ce pèlerinage permet d’offrir la plus grande vénération possible à Hevn et Vineren dans l’espoir de se faire bénir. Plusieurs histoires et écrits conserver dans le Grand Temple parle de Dokkalfars recevant une épiphanie après s’être prosterné au pied du mont Éternel, allant même jusqu’à une transformation complète de l’être dans certain rare cas.

C’est le devoir du Clan Al’Demeris de faire le plus d’effort possible pour déceler, à travers les milliers de pèlerins chaque année, ceux qui possèdent la capacité d’évoluer et de recevoir la bénédiction de l’Éternelle.

Dans la colonie, étant déconnecté du cœur de l’Empire, ce processus est officiellement suspendu. Il est toutefois connu historiquement pour un Hevn’Nyrath, par sa connexion personnelle à Hevn, de servir d’intermédiaire par les voies mystiques afin d’accorder ce privilège aux plus méritant lorsqu’un contingent était séparé des Crocs d’Hevn pour trop longtemps.

 

— Justice et Criminalité —

La majorité des lois présentes sur le territoire d’Al’Sharaz, indépendamment des clans, sont de nature religieuse. Le Culte d’Hevn mit en place ces lois religieuses lorsque certains des clans commencèrent à s’engager dans des guerres internes de ressource peu de temps avant la première grande guerre Alfarique. Craignant que les clans se dissocient et oublient leurs missions ancestrales, ces lois représentent la fondation de la société Al’Sharazienne. La nature de ces quelques lois en font des décrets qui régissent de façon aussi rigide le continent d’Al’Sharaz que le territoire de la colonie. En dehors de ces lois, l’application du Dogme au travers de la structure des castes est sous la juridiction des Damas.

1 Loi de l’Ascension– Tous Dokkalfars âgés de plus de 25 années se voient ordonnés de participer à la cérémonie de l’Ascension peu importe sa situation lorsque le temps vient. Les Dokkalfars refusant l’appel de l’Ascension se verront condamnés à vivre avec le stigma de Nie pour le restant de leur existence.

2 Loi de la Détermination– Tous Dokkalfars terminant la cérémonie de la Détermination reçoit une attribution à une caste. Il est par cette loi sa responsabilité et son devoir de se consacrer entièrement et uniquement au rôle de cette caste dans la société. Les conséquences d’une dérogation à cette loi sont définis par un Dama d’un rang supérieur à celui du fautif.

3 Loi des Conflits– Le conflit et la guerre sont les fondements de base de l’existence des Sharums. La Voie de l’Ascension doit être priorisée au-dessus des volontés individuelles pour la pérennité des enfants de Vineren. Tout conflit de vie ou de mort entre les clans, tribu, groupe, guilde ou autre rassemblement de Dokkalfars se doit d’être régi par un Kai’Dama ne faisant pas partie du conflit. Les perdants devront soumettre leurs avoirs au gagnant selon les lois des offrandes, et les gagnants devront accepter les familles et esclaves des perdants en respect avec les lois de pérennité. Les Dokkalfars ayant été sacrés dans un des Ordres d’Hevn ne pourra sous aucune exception participer dans un conflit de vie ou de mort. La punition, pour toute désobéissance à la Loi des conflits, sera la peine de mort pour tous les fautifs ainsi qu’une pénalité imposée au Clan des Dokkalfars fautifs.

Le ou les Kai’Dama régissant le conflit peuvent à leur discrétion, selon leur jugement de la situation des partis impliqués, interrompre ou mettre fin au conflit, s’il y a risque de violation de la Loi de Pérennité. Les partis prenant part au conflit devront résoudre leurs différends par la Loi des Duel ou autre entente satisfaisant les deux partis en respect de la Loi de Pérennité.

4 Loi de Pérennité – L’existence du peuple Al’Sharazien à pour but de défendre les territoires d’Hevn et de continuer la mission de Vineren pour l’Éternité. Pour assurer la continuité et la prospérité des enfants de Vineren, la Loi de Pérennité encadre toutes actions affectant les conséquences suivant un Conflit de Vie ou de Mort, ainsi que toutes catastrophes causées par les atrocités de la Brume. Lors d’un Conflit de Vie ou de Mort, le résultat de l’anéantissement d’un ou plusieurs des partis prenant part, ne doit pas, sous aucun prétexte mettre en jeux la continuité de l’existence des Dokkalfars associé de prêt ou de loin à ceux prenant part au Conflit. En respect de cette loi, le parti gagnant d’un Conflit de Vie ou de Mort se doit d’absorber et de protéger les membres des familles des perdants pour assurer la continuité de leur existence si le parti perdant n’est plus apte à le faire. En respect de cette loi, le parti gagnant ne pourra ni piller, ni détruire les avoirs du perdant plus que ce qui est jugé comme étant raisonnable par le ou les Kai’Damas régissant le conflit pour permettre la Pérennité des perdants.

En respect de la loi, tout clan, tribu, groupe, guilde ou rassemblement de Dokkalfars à le devoir religieux d’assurer la Pérennité de tous les enfants de Vineren se trouvant frappé par les Atrocités de la Brume. Ceux qui dérogent à ce devoir seront jugés par les Dama’Ka des Clans comme étant des apostats et seront condamnés sous ce statut.


5 Loi des Duels – Seul moyen pour les membres des ordres d’Hevn de régler leurs problèmes. La réparation est entendue avant le duel et jugée par les Kai’Dama. La loi des Duels étant sacrée, le perdant ou ceux associés de près ou de loin au perdant abandonne le droit de vengeance envers le gagnant pour une période de 20 ans. En respect de cette loi, n’importe quel Al’Sharazien peut provoquer en duel un membre de sa caste ou inférieur a lui-même s’il le souhaite. Les membres de la caste des Kenzams peuvent faire combattre un champion en échange d’une offrande au culte d’Hevn s’ils se voient provoqués en duel et sont dans l’impossibilité de se défendre personnellement.

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