La mort en GN: Avoir son Plan B.

La mort est possible.

NON Brumelance n’est pas un univers où votre personnage vie éternellement.

NON, il n’y a pas de moyen facile pour ramener un personnage à la vie.

D’ailleurs, c’est pour cette raison qu’un joueur accumule, au-delà de quelques événements, moins de points d’expérience pour son personnage en cours et que le fait de commencer un nouveau concept est de plus en plus attrayant grâce au plan B.

Tout ça, c’est voulu dans l’approche du gamedesign qu’on a souhaité avoir pour ce projet.

  • Où un nouveau personnage peut faire une différence
  • le jeu ne stagne pas avec toujours les mêmes personnages qui interagissent ensemble.
  • Où la mort est un élément du jeu à prendre en compte
  • un personnage ayant plusieurs activité derrière lui n’est pas invulnérable.

Voici donc un petit article qui est là pour vous aider à être prêt à cette éventualité.

L’objectif derrière la mort

L’objectif de la mort n’est pas qu’elle soit dénuée de sens, gratuite ou banale. C’est essentiellement le point pivot d’une histoire. Un acte qui s’inscrit dans l’escalade de la violence comme une finalité de l’histoire d’un des antagonistes.

Selon votre degré d’implication dans l’histoire, plusieurs chemins mènent à des confrontations qui deviendront des conflits menant à une mort. C’est à vous de tester vos limites et d’envisager les options. 

Ce que peut amener la mort sur le jeu et dans l’histoire

  • Une redéfinition de l’intensité d’un conflit entre deux groupe
  • Le bris du statut quo
  • De nouvelle alliances
  • Un drame pour les personnages proche du vôtre
  • L’ascension d’un nouveau chef
  • Un changement de dynamique dans le jeu
  • Un groupe qui jure fidélité à un opposant triomphant

Bref, une issue fatale est une étape dans l’escalade de la violence, souvent elle impose une diminution des tensions à la suite de celle-ci.

Avoir un plan B c’est le point de départ

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Le plan B c’est un concept de « backup » au cas où votre personnage de départ aurait à périr au courant du jeu. On recommande d’avoir en tête la race, la provenance, la croyance, ses vices et vertus ainsi que sa classe.

Au niveau du concept:

  • Ça peut être un personnage au sein d’un groupe que vous connaissez déjà et avec qui vous aimeriez jouer.
  • Vous pouvez débuter un tout nouveau concept de groupe ou de personnage.

Attention au four micro-onde…

Qu’est-ce qu’un électroménager à affaire dans la conception d’un personnage?

L’organisation d’Exsilium ( Un Gn intérieur qui est en voie de se concrétiser en 2019) en fait une description assez claire dans ses golden rules

 La règle d’Inigo Montoya – Un joueur devrait faire tout son possible pour éviter de marcher dans les plates-bandes d’un ancien personnage incarné préalablement. En l’occurrence, un participant qui perd son personnage, ne devrait pas chercher à obtenir ou établir des liens avec les acquis ou l’historique de son ancien personnage. Par exemple, évitez à tout prix les concepts de personnages du genre «mon prochain personnage sera l’infant, ou la ghoule de mon ancien personnage». Un nouveau personnage ne doit en aucun cas bénéficier des avantages d’un ancien personnage (incarné par le même individu, évidemment).

Concrètement à Brumelance comment on voit cela?

On adore:

  • Le fait que votre plan B soit dans un groupe ennemi
  • Que la race/provenance/religion de votre personnage soit différente
  • Que vous utilisiez une autre classe de personnage.
  • Que le plan B se distingue par un nouvel élément dans le roleplay utilisé.
  • Que le personnage s’implique dans une dynamique de jeu qui s’éloigne le plus possible du plan A: Nouveaux alliés, nouvelles tensions etc.

On tolère:

Bien évidemment, nous ne pouvons empêcher les gens de jouer ensemble, mais on encourage les gens à changer d’air.

  • De faire un nouveau personnage au sein du même groupe mais avec un changement drastique de style de jeu comme par exemple: Le chef exécuté devient le soldat de soutien.
  • D’aller jouer dans un groupe allié
  • De faire un concept de base dans le même groupe question de terminer le week-end en cours.

On suggère:

  • De ne pas mêler l’histoire de votre plan A avec celle de votre plan B.
  • D’éviter au maximum de répéter des tensions que votre personnages mort avait dans son passé.
  • De faire le tri des connaissances de jeu qui sont acquise par le plan B.
  • D’explorer le jeu avec de nouvelles personnes.
  • De poser des questions à l’immersion si vous pensez que vous réchauffez un concept passé date. On sert à cela 🙂

L’organisation interviendra qu’en cas de problème

En effet, nous ne pouvons pas filtrer tout les concepts plan B qui verront le jour. Par contre, s’il advient que des groupes ou personnages viennent à constamment refaire une dynamique qui sent le réchauffé. L’organisation devra discuter avec ces personnes en vue de trouver des pistes de solutions pour amener du jeu de la bonne façon.

La clé est bien plus dans la sensibilisation de ce qui est cool et souhaitable que l’utilisation de règles coercitive qui n’amène à l’Organisation que plus de gestion et de potentielles crises.

Bref, c’est d’avoir une idée en tête de ce qui pourrait être intéressant de jouer à Brumelance.

De plus, dites-vous que vous avez une longueur d’avance sur quiconque viendrait pour la première fois à BL. Vous connaissez les joueurs, la dynamique, une partie du monde de jeu, les règles… Bref, il n’en tient qu’à vous de débuter un nouveau concept de pied ferme.

Accepter de mourir

C’est normal qu’il soit difficile de mettre fin à l’histoire qu’on a bâtie avec un personnage qui est devant une issue fatale. Néanmoins, lorsque le tout a été fait dans les règles de l’art,  vaut mieux saisir l’occasion d’en faire quelques choses de beau.

Le plan B est là avant tout pour que vous, le joueur ou la joueuse, ayez le plein contrôle de votre plaisir lorsque vous êtes à Brumelance. La mort d’un personnage n’est qu’une nouvelle aventure.

Petite réflexion pour relativiser la mort.

C’est fou non, s’il y a bien un enseignement que le jeu de rôle nous a amené c’est bien de passer à l’action. Vaut mieux faire de son mieux et se planter que de n’avoir rien fait quand l’occasion se présentait et regretter amèrement de ne pas avoir pris en main la situation.

Le fameux j’aurai donc dû

À quoi bon attendre,  amasser compétence et habileté, être sûr de gagner, espérer une victoire assurée et facile si on peut finir embusqué sur une route et laissé pour mort.

Bien sûr, nous parlons de l’aspect plus tactique face au jeu. En ce sens, c’est ce qui m’amène à vous poser la question suivante:

Quel chemin vous amènera le plus de plaisir à jouer votre rôle?

1-Un chemin long d’accumulation de point d’expérience avec beaucoup de compromis, beaucoup de négociation et peu d’action au final.

2-Un chemin court, remplis d’actions, où votre personnage sera rapidement considéré comme un point pivot de l’histoire en cours et où les ennemis et les occasions de se battre ne manqueront pas.

Bref, mettez de côté les suppositions qui sonnent comme ceci: « Ça l’a passé proche qu’on fasse telle action » Faites-le ! Passez à l’action, surtout si votre plan B est prêt. L’histoire n’en sera que plus mouvementée et votre niveau de fun aussi.

Hésitez pas à poser vos questions à l’équipe de Brumelance, on peut certainement vous aider à trouver un concept original et qui sortirait de l’ordinaire.
Merci à Guillaume pour son image avec Sean Bean 🙂

Auteur: Manu