Lors des discours d’introduction, on aborde souvent le thème de la recette. Où comment chacun peut contribuer à rendre l’activité mémorable.
En effet, un Gn n’est pas un spectacle où vous n’avez qu’à rester assis et attendre que l’action vient à vous. Même avec toute la bonne volonté du monde, l’équipe d’immersion n’aura qu’un impact limité sur le jeu si la majorité des joueurs restent neutre devant ce qui se passe.
1-Définissez votre groupe ou votre personnage
En effet, vous avez choisi une race, une provenance et une croyance. Pour aller plus loin il vous manque de définir comment vous interprétez vos valeurs/comment vous aller les représenter en jeu.
- Cérémonie
- Chanson
- Protocole
- Code d’honneur
- Ce que vous ne supportez pas
En quoi croyez-vous par-dessus tout? Comment allez-vous défendre vos croyances?
2-Choisissez un ennemi/adversaire joueur.
Après quelques activités, il y a certainement des gens que votre personnage considère comme des ennemis, des adversaires ou des compétiteurs.
Même si vous n’êtes pas rendu à vous entre-tuez, vous pouvez entretenir une relation compliquée avec ce personnage. Regard déplaisant, préjugés que vous lui adressez, rumeur que vous colportez, vous usez de sarcasme en sa présence.
Ces attitudes « roleplay » vous placeront dans des situations hors de l’ordinaire et pourront provoquer des moments inattendus c’est certain!
3-Avoir des objectifs
Tout cela passe par la définition de vos buts hors-jeu et comment y arriver dans le jeu.
- Vous voulez vous battre; il s’agit de trouver des raisons d’entrer en conflit
- Vous voulez faire du mysticisme; organiser un conclave de votre école.
- Vous voulez festoyer; organisez un festin à votre campement
- Vous voulez faire du jeu religieux; organisez une cérémonie
- Vous voulez faire du jeu diplomatique; organisez une rencontre entre représentant de groupe
La liste peut être beaucoup plus longue, il s’agit de vous poser la question: Qu’est-ce que je veux faire pour m’amuser cette fin de semaine? Vos réponses vous donnerons une piste des actions en jeu à faire.
4– Rester actif
C’est facile à dire, on sait bien, mais c’est essentiel!
L’histoire à venir de votre personnage vous appartient. De même que le fait d’avoir du plaisir au courant du jeu pour vous-même.
Serez-vous latent devant le temps qui passe en attendant qu’il y ait de l’action qui vous tombe dessus? Bien souvent, opter pour cette voie vous garantira un jeu monotone ou vous aurez eu que peu d’impact et de relation.
À cela, il faut répondre en faisant vivre son concept de personnage original. Enquêtez sur les sujets qui vous concerne. Posez des questions aux autres joueurs sur un point de vue de votre personnage.
Explorer l’histoire, poser des questions, Il n’est pas intéressant de simplement suivre le fil de l’histoire. Intervenez, brouiller les situations qui vont trop bien, parler aux autres personnages joueurs. Si lors d’une scène, vous croyez que votre personnage aurait tendance à ne pas intervenir, trouver quelque chose qu’il pourrait affecter, et sautez sur cette occasion de créer du jeu.
Si vous continuez à trouver votre personnage hors contexte aux scènes qui se déroulent, que vous vous tournez les pouces dans votre campement ou au village. Alors, posez-vous les questions suivantes: Est-ce que je joue le bon personnage? Qu’est-ce qui m’empêche de profiter pleinement de ma fin de semaine d’aventure. Pourquoi un personnage pauvre en contenu viendrait risquer sa peau avec des gens d’action. Soyez actif et non passif. C’est l’essentiel de tout rôliste.
5-Éviter de jouer tactique
Vouloir mettre dans mes mots ce délicieux texte n’aurait été qu’une corruption de l’essence de son message. En effet, l’équipe d’Absolom mettent le doigt sur un trucs grandement utile pour créer du jeu.
Tiré du site d’Absolom: Philosophie de jeu d’Absolom
Jouer tactique… ou jouer tout court.
Nous avons tous déjà vécu cette situation : en écoutant un film, ou en lisant un livre, nous voyons un personnage commettre une erreur de jugement. Le héro désarme son adversaire, mais se précipite sur sa femme inconsciente plutôt que d’achever son ennemi. La femme qui fuit le tueur en allant au deuxième étage de la maison. L’homme qui s’acharne à poursuivre une femme qui en aime un autre. Nous sommes tous en mesure de voir les choix qui auraient été plus efficaces, logiques ou intelligents. Cependant, ces personnages font ces choix non pas parce qu’ils sont guidés par l’intellect, mais bien parce qu’ils sont victimes de leurs émotions.
Le coeur du jeu de rôle est définit par les restrictions que nous imposons à nos personnages. Un bon jeu ne va pas toujours vous placer dans l’embarras, mais une personne qui n’est que purement tactique dans ses décisions ne joue pas un rôle : elle ne fait qu’assouvir son besoin de gagner sur les autres, plutôt que de jouer avec les autres. Apprenez à faire des erreurs et n’hésitez pas à les faire volontairement : vous aurez ainsi l’occasion de créer du jeu et de donner un moment de gloire à un autre joueur, en plus d’interpréter une véritable personne : pas un ordinateur à forme humaine.
Auteur: Manu
Merci à Nic d’Absolom pour avoir accepter de nous faire profiter de sa vision.
Sources:
http://absolom.org/
Absolom c’est une activité de jeu de rôle en grandeur nature se déroulant en salle dans la ville de Québec. L’activité prend place dans un univers inédit, qui présente aux joueurs des occasions d’explorer un monde nouveau, les confronte à des choix déchirant et les place dans des situations fantastiques… ou horrifiantes.
Avec ses 20 parties par année, l’univers d’Absolom prend vie à un rythme effréné et permet d’explorer et de vivre un personnage de façon plus intensive. Bref, on ne peut que souligner leur vision qu’ils ont du jeu de rôle qui nous rejoint grandement et on se devait de vous la partager.
Autre texte d’inspiration:
- Les 11 façons d’être un meilleur rôliste (version anglaise)
11 ways to be a better roleplayer - Les 5 moyens de générer ton propre jeu de rôle dans un GN.
5 ways to generate your own role-play at a LARP